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L'ouverture sur le Cameroun

Cameroun – Septentrion: Les examen officiels à l’épreuve de Boko Haram

Ecole coronique

Outre la situation que connait cette zone, les candidats aux sessions de 2015 se présenteront dans des centres circonstanciels.De grands moyens sont aujourd’hui mis en œuvre pour repousser la menace que représente la secte terroriste Boko Haram dans la partie septentrionale du Cameroun. Là, on parle de sécurité. Le volet éducationnel ne saurait occuper le dernier rang. Les populations ont certes observé des mouvements migratoires, dans le souci de préserver leurs vies, mais la session d’examens de 2015 aura-t-elle lieu ou non? [i]«Le gouvernement doit tout mettre sur pied pour que les jeunes de cette localité ne se sentent pas abandonnés à eux-mêmes. Si les écoles du secteur ferment, que vont-ils faire dans les quartiers? L’oisiveté fait de ces jeunes, une couche vulnérable à atteindre par les discours activistes»,[/i] souligne Chancelin Ntah, parent. C’est un fait, les dossiers des candidats ont été reçus. La situation de crise que connaissent certaines régions font état de ce que des populations ont dû abandonner leurs habitats et sont devenues aujourd’hui des déplacés. Entre autres, on peut citer Fotokol, Kolofata ou Kérawa.
A l’Office du baccalauréat du Cameroun (Obc), la question de savoir s’il y aura examens ou non ne se pose pas. Une source dans cette institution nous révèle que[i] «ce n’est pas la responsabilité de l’Office du baccalauréat du Cameroun d’assurer le bon déroulement des examens ou non. L’Obc se charge de recevoir les dossiers des candidats. Après la réception des dossiers, on procède à un traitement de ces derniers. Une fois le traitement terminé, nous renvoyons auprès des établissements des pièces tels que les récépissés et les listes définitives. Cette responsabilité est celle du ministère des enseignements secondaires (Minesec)»[/i].

Acteur principal
Parvenu au Minesec, plus précisément à la direction des examens, des concours et de la certification, il n’est pas question de dire quoi que se soit sur les mesures prises ou à prendre car disent-ils [i]«nous sommes en guerre et en temps de guerre, on ne livre pas ses stratégies »[/i]. Une source au sein de ce ministère nous révèle que [i]« Non ce n’est pas le moment pas parce qu’on refuse mais parce que ce n’est pas le moment d’en parler. Nos stratégies doivent nous permettre d’atteindre nos objectifs parce que c’est comme un plan de guerre. Nous sommes encore en train de réfléchir et même quand se sera fait on ne pourra en parler qu’après la session et non avant. Nous avons fait une descente dans le grand nord, à l’Est et même dans l’Adamaoua. Les mesures prises ne concernent pas seulement les zones suscitées mais tout le pays parce que les examens sont nationaux»[/i]. Avec une inquiétude très maitrisée, notre source ajoute «cette année risque d’être un peu difficile mais les examens auront lieu. Partout où les enfants ont fréquenté, il y aura examens mais là où ça n’a pas été le cas on ne va pas aller créer un centre d’examen là où les populations se sont délocalisés. Notre arrivée dans le Nord visait à mobiliser toutes les forces pour le bon déroulement des examens».

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