Depuis sa nomination surprise à la tête des Lions Indomptables, Rigobert Song bénéficie encore du soutien indéfectible de certains, arguant qu’il aurait reçu une formation d’entraîneur professionnel au même titre que Zidane. Nos investigations révèlent que cela est faux. Rigobert Song ne dispose pas du bagage adéquat pour prétendre diriger l’équipe nationale camerounaise. Explications.
Un BEF trompeur
Rigobert Song est bien détenteur depuis 2015 d’un Brevet d’entraîneur de football (BEF), équivalent du diplôme UEFA A. Problème : ce document ne certifie nullement sa capacité à coacher une sélection nationale. Bien au contraire, le BEF ne permet de diriger que des équipes amateurs ou de divisions inférieures. Guère plus.
Valorisation des acquis
Autre détail qui jette une ombre sur la légitimité des compétences de Rigobert Song : s’il a finalement obtenu son BEF, c’est par le biais d’une « valorisation des acquis », après un échec cuisant aux examens en session normale. De quoi sérieusement douter de son niveau réel…
Zidane, pas Song
Ceux qui comparent la formation de Song à celle de Zidane se trompent donc lourdement. Car Zizou, lui, a bien décroché en 2014 le Brevet d’entraîneur professionnel de football (BEPF), sésame indispensable pour entraîner en ligue 1 ou une sélection nationale de haut niveau.
5 lauréats cette année-là
La promotion 2014-2015 du BEPF ne comptait que 5 lauréats, encadrés par Guy Lacombe : Diomède, Makélélé, Roy, Sagnol et… Zidane. Avec stage d’observation dans des clubs européens à la clé. Autant dire que le fossé est gigantesque avec le parcours de Songs pour obtenir son simple BEF.
Une supercherie à 20 millions FCFA par mois
Comment dans ces conditions la FECAFOOT a-t-elle pu valider la nomination de Rigobert Song au poste très élevé de sélectionneur national, avec à la clé 20 millions de FCFA de salaire mensuel ? C’est tout simplement incompréhensible et même choquant.
La supercherie dévoilée
Aujourd’hui, le grand public découvre avec effarement l’incapacité technique de Song à assumer de telles responsabilités. Et l’énorme supercherie sur ses soi-disant compétences, pourtant dénoncée par quelques observateurs dès le départ. Le match amical catastrophique face à l’Ouzbékistan ce 25 septembre, soldé par une humiliante défaite 2-0, est venu confirmer les pires craintes.
La FECAFOOT doit s’expliquer
Plus que jamais, l’instance faîtière du football camerounais doit des explications au peuple. Sur quels critères Rigobert Song a-t-il été choisi ? Pourquoi le grand public a-t-il été abusé quant à ses qualifications ? Comment justifier qu’il continue de percevoir 20 millions par mois pour un travail qu’il n’a visiblement pas les compétences requises pour exercer ?
Redonner espoir aux Lions
Il est encore temps de revenir à la raison et de privilégier la compétence pour hisser à nouveau le football camerounais vers les sommets. À un an de la Coupe du Monde, il y a urgence. Sortons de la logique du copinage et rendons espoir aux Lions en confiant leur destin à un sélectionneur hautement qualifié cette fois ! Le pays regorge de techniciens talentueux qui n’attendent qu’une chance pour hisser haut le drapeau national. À bon entendeur…