Quelques semaines après sa prestation de serment, le 17 septembre à Washington, Tibor Nagy, le secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines, pose le pied sur le continent.
Il s’est confié à Jeune Afrique par rapport au déroulement des élections présidentielles camerounaises du 07 octobre 2018.
La position américaine concernant la récente élection présidentielle camerounaise a été beaucoup plus distanciée que celles de la France ou de l’Union européenne. Pour quelles raisons ?
Nous avons félicité la population camerounaise pour la bonne tenue de ces élections. En Afrique, les États-Unis ne soutiennent pas des candidats mais des processus électoraux clairs et transparents. Le scrutin a été une réussite et il n’y a aucune raison de penser qu’il ne reflète pas le choix de la population. Néanmoins, et c’est peut-être là que notre position diverge, l’environnement général présente de sérieuses anomalies. Une large proportion d’électeurs n’ont pas pu aller voter dans les régions anglophones, par exemple.