Le Port autonome de Douala franchit un cap historique avec la signature d’une convention de financement de 233 milliards de F CFA pour son terminal vraquiers. Cette révolution portuaire, signée le 28 mai dernier, promet d’accueillir le premier navire vraquiers dès 2028. Un projet titanesque qui transformera définitivement le paysage économique du Cameroun et positionnera Douala comme hub incontournable de l’Afrique centrale.
Un terminal révolutionnaire de 900 mètres linéaires
L’ampleur du projet Port de Douala stupéfie par ses dimensions colossales. Le nouveau terminal vraquiers s’étendra sur 900 mètres linéaires de quai, capable d’accueillir des navires de 30 000 tonnes de port en lourd. Cette infrastructure révolutionnaire disposera d’une capacité de stockage de 31 000 m2, positionnant le port parmi les plus modernes d’Afrique.
«Le projet fait partie des axes majeurs du schéma directeur de développement du port de Douala pour la période 2020-2050», précise Cyrus Ngo’o, Directeur général du PAD. Cette vision stratégique s’inscrit dans l’ambitieux plan de modernisation qui transformera radicalement les capacités portuaires camerounaises.
Les spécifications techniques impressionnent : un système de lutte contre les incendies ultramoderne, des infrastructures de manutention dernier cri, et surtout une capacité d’extension future vers un terminal fruitier. Cette polyvalence garantit l’adaptabilité du port aux évolutions du commerce international.
L’attractivité économique qui propulse le Cameroun
Cette révolution portuaire au Port de Douala promet des retombées économiques extraordinaires pour le Cameroun. L’attractivité nouvelle du terminal vraquiers attirera les grands armateurs internationaux, créant un effet d’entraînement sur toute l’économie nationale.
«L’optimisation de l’attractivité et orientée vers une compétitivité durable», souligne le Directeur général Cyrus Ngo’o. Cette approche stratégique vise à capter les flux commerciaux régionaux et à consolider la position dominante du Cameroun en Afrique centrale.
Les estimations prévoient une multiplication des revenus portuaires dès l’opérationnalisation en 2028. Cette manne financière alimentera le développement d’infrastructures connexes et stimulera l’emploi dans tout l’écosystème portuaire camerounais.
Le coût global de 233 milliards de F CFA représente un investissement colossal qui témoigne de l’ambition camerounaise. Cette somme pharaonique financera non seulement la construction mais aussi l’équipement high-tech du terminal, garantissant sa compétitivité internationale immédiate.
L’achèvement des travaux prévu pour 2028 respecte un calendrier serré mais réaliste. Cette échéance stratégique permettra au Cameroun de capitaliser sur la croissance économique africaine et de s’imposer comme plateforme logistique incontournable de la sous-région.
Cette révolution du Port de Douala marquera-t-elle l’avènement d’une nouvelle ère économique pour le Cameroun ?
