Cameroun – Nnom Ngui: Le fantôme d’Etoudi

Palais presidentiel d'Etoudi

Il est de la race des chats. On dit d’eux, qu’ils ont sept vies.

Mieux, il est de la lignée des phœnix qui renaissent de leur cendre. Plus d’une fois déclaré mort, l’homme nous est toujours revenu, plus vivant, plus alerte qu’avant. En 2004, à ceux qui s’intéressaient à ses obsèques, il leur a donné rendez-vous dans vingt ans. Certains veulent tellement le voir à la morgue qu’ils sont incapables de faire les petites opérations de soustraction. Car, si Paul leur a donné rendez-vous dans vingt ans, cela signifie qu’ils doivent encore patienter, pendant un peu plus de cinq ans. Ses adversaires politiques, incapables de le voir partir par les urnes en sont à lui souhaiter la mort. Ce qui ne relève pas du fair-play… politique. La politique, c’est le débat, et non le combat.

N’est pas chef de l’Etat qui veut. Un président de la République n’est pas un homme ordinaire. Un grand de ce pays, aujourd’hui décédé m’a dit que cette fonction est divine. Je suis sûr d’une chose, ceux qui souhaitent la mort à Nnom Ngui risquent, à tout moment, le précéder. Leur obsession à le voir mourir peut provoquer chez certains des malaises dans le genre crise cardiaque ou Avc. En attendant ceux qui annonçaient son décès ne savent plus quelle potion utiliser pour s’en débarrasser. Si l’occasion lui était donnée de s’adresser à ceux-là, il leur dira en riant : le fantôme vous salue…

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