C’était à l’occasion d’une cérémonie de commé-moration du 82è anniver-saire du chef de l’État, le 13 février à Yaoundé. Les forces de défense au front à l’Extrême-Nord contre Boko Haram ont aussi été encouragées.
[i]«Nous sommes conscients des enjeux et des défis du futur. C’est pourquoi nous disons non à la manipulation et à l’instrumentalisation»[/i]. Ce message traduit la volonté manifeste des jeunes du Mfoundi, voire au-delà, d’exprimer leur désolidarisation des apprentis sorciers et autres manipulateurs, de l’intérieur comme de l’extérieur (notamment des réseaux sociaux) du pays. [i]«Paul Biya, Paul Biya. Notre président, notre président…»[/i] : c’est le chant de fidélité entonné par des centaines de jeunes, en majorité étudiants de l’université de Yaoundé I, qui ont pris d’assaut le Cercle municipal de Yaoundé, pour célébrer à leur manière l’anniversaire de celui qu’ils nomment jalousement [i]«Papa Paul Biya»[/i], président de la République du Cameroun, lorsque la demi-dizaine de membres du gouvernement prenant part à cette solennité fait son entrée. À savoir, Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt, Philippe Mbarga Mboa, Jacques Fame Ndongo, Patrice Amba Salla et Zacharie Pérévet, respectivement ministres de la Jeunesse et de l’Éducation civique (Minjec), chargé de Mission à la présidence de la République, de l’Enseignement supérieur (Minesup), des Travaux publics (Mintp), et de l’Emploi et la Formation professionnelle (Minefop). En qualité de représentant du chef de l’État, qui était célébré en grande pompe par ses compatriotes les plus jeunes du département du Mfoundi, l’insigne honneur est revenu à Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt de conduire la délégation complétée par le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Évouna et, le recteur de l’Université de Yaoundé I, Maurice Aurelien Sosso. A l’occasion, l’on a vu le ministre Mbarga Mboa, grand rassembleur, main dans la main avec les cop’s de Ngoa-Ekelle.
Non aux bonimenteurs du chaos.[i] «Nous sommes prêts à barrer la voie aux marchands d’illusions et chantres de la déstabilisation»[/i], rassure Ngo’o Atéba Cyrille, président de l’Association des étudiants de l’Université de Yaoundé I, dès l’entame de la cérémonie. Car, selon l’étudiant : [i]«Le président Paul Biya ne ménage aucun effort pour la réalisation du bien-être de la jeunesse estu-diantine»[/i]. Et de citer alors pour illustrer son propos :[i] «la nouvelle gouvernance universitaire, la professionnalisation du système universitaire ; la création des établissements d’enseignement supérieur ; l’amélioration des conditions de vie des populations ; l’octroi de la prime de l’excellence ; la création des emplois, avec notamment les 350 000 postes de travail prévus pour l’année en cours… »[/i].
Pour son sens de bravoure et de patriotisme, les forces de défense et de sécurité ont été également encouragées par leurs frères et sœurs mobilisés en grand nombre, non sans avoir remercié la première dame, Chantal Biya, pour ses multiples actions caritatives à l’endroit des personnes déshéritées en général, et des jeunes en particulier. Essomba Auguste, le représentant de la jeunesse politique du Cameroun, renchérit à cet effet :[i] «Le Cameroun n’est pas un terreau fertile pour le terrorisme. Boko Haram ne passera pas par nous. C’est un combat gagné d’avance»[/i]. Au nom de la jeunesse de la société civile, M. Onana rassure :[i] «Nous restons rattachés aux institutions républicaines. Nous avons compris votre message du 10 février et nous nous inscrivons en faux contre l’opinion selon laquelle les jeunes ne sont plus avec vous. Nous sommes en phase avec vous papa»[/i]. Pour ces souhaits de joyeux anniversaire, de nombreux artistes et groupe d’artistes ont meublé les différentes articulations de ce show. Une cérémonie qui intervient trois jours après le discours du président Paul Biya à la jeunesse.
Au nom du président de la République, M. Bidoung Kpwatt a exprimé sa reconnaissance et ses remerciements à l’endroit de ces jeunes pour leur mobilisation patriotique, signe de[i] «leur engagement aux idéaux qu’incarne le chef de l’État. Et le ministre le la Jeunesse et de l’Education Civique de conclure, «cette symbolique est la preuve d’une jeunesse qui veut prendre en main son destin»[/i]. Tout est bien qui finit bien, les jeunes du département du Mfoundi ont, à travers une motion, réitéré leur soutien indéfectible au Paul Biya : [i]«Nous refusons toute manipulation et instrumentalisation…»,[/i] ont de vive voix entériné.
Nadine Bella
