Les obsèques du musicien au cœur d’un scandale. Selon nos informations, JACQUELINE DOROTHY KONO, son épouse, a écarté de l’organisation des obsèques de feu NKODO SI TONY, ses enfants naturels majeurs et reconnus par le défunt de son vivant, sa maman, ses frères et sœurs cadets, de l’organisation des obsèques du défunt, dont le souhait a toujours été de reposer à KA’A, son village, près de JOSEPH SI TOBIE, son géniteur, et de ses ancêtres. La veuve et ses affidés, eux, véhiculent, le contraire, surtout en l’absence d’une preuve matérielle de ses prétendues dernières volontés clairement exprimées.
JACQUELINE DOROTHY KONO a décidé d’enterrer SITONY à Yaoundé, dans sa maison personnelle sise à Odza petit marché.
Souvenir et fruit du dur labeur de NKODO SI TONY, les papiers du terrain acquis par le défunt à ODZA portent plutôt et curieusement le nom de celle qu’on qualifie aujourd’hui de Veuve joyeuse, cette dame avec qui il n’a pas eu d’enfant, et qui avait toujours œuvré pour la division entre l’artiste de son vivant et les siens.
Celle que beaucoup de promoteurs culturels qualifient de véreuse empochait les cachets de l’artiste et savait l’humilier en le mettant régulièrement à la porte. Et d’ailleurs, alors qu’on la croyait affectée par le décès de son époux NKODO SI TONY, il se dit que juste 6 jours après le décès de ce dernier, JACQUELINE DOROTHY NKODO a donné au moyen d’une procuration écrite et légalisée dans un Commissariat central de Yaoundé, mandat à un certain FOUDA Mani RICHARD d’organiser en France des spectacles en mémoire du regretté. Il est clairement établi par cette attitude de KIKI, comme elle se fait appeler, que ce décès lui donne plutôt l’occasion de se faire du fric.
Dépité par le bal des rapaces autour de la mort de NKODO SI TONY, au nom de toute sa famille, son petit frère a publié un communiqué pour se désolidariser de ce faire-part.
Selon MICHEL MBELE, la veuve a été informée de ce que, des actions sont menées par la grande famille MVELE pour que son mari ait des obsèques à la dimension du grand artiste qu’il a été. D’après ledit communiqué, l’annonce précipitée du programme des obsèques de NKODO SI TONY cache le bal des rapaces.
Mme veuve NKODO est encouragée dans sa démarche par un groupe d’artistes à la réputation sulfureuse. Ce sont les mêmes qui se sont déjà à maintes fois illustrés par des malversations financières et autres pratiques déshonorantes à l’occasion des obsèques de nombreux artistes. Le plus surprenant dans cette affaire c’est qu’à chaque décès d’un des leurs, ces mêmes artistes du BIKUTSI n’ont jamais produit des documents attestant que, préalablement à toutes ces démarches visant à obtenir des aides auprès de certaines personnalités bien ciblées, lesquelles aides ne profitent finalement qu’à eux-mêmes, ils ont déposé leurs contributions financières en signe de solidarité.
Plus grave encore, régulièrement informés de la maladie et de l’hospitalisation de leur confrère, ces croque-morts ne lui ont pas rendu visite et ne lui ont apporté aucune aide lorsqu’il était interné au Cury.
Aujourd’hui, sachant que SI TONY bénéficiait de respect et de considération tant auprès du public, que des autorités, nos coyotes croient avoir flairé le bon filon pour une fois de plus s’en mettre plein les poches.
La famille et les autorités camerounaises ne sauraient organiser les obsèques de NKODO SI TONY sans la participation active de ses confrères artistes, mais il est important que ces artistes escrocs soient tenus à l’écart de tous les aspects de l’organisation ayant trait à l’argent et à la gestion des aspects matériels. Ces artistes à la réputation pourtant bien établie quand on parle de musique, perdent malheureusement toute décence et tout sens moral dès qu’il s’agit d’argent, même s’il s’agit de l’argent des morts. Souillant !
Boris Bertolt
