Cameroun – Logements d’Olembe: Jean Claude Mbwentchou en colère

Jean Claude Mbwentchou a promis d’infliger des demandes d’explication à plusieurs de ses collaborateurs et lancé un ultimatum au directeur général de la SIC.
« Je voudrais dire au directeur général de la SIC que je remets symboliquement la clé mais je l’instruis avant samedi de résoudre les problèmes que nous avons vus ». 237online.com Ce propos plein de colère du ministre en charge de l’Habitat (Minhdu), Jean Claude Mbwentchou, a eu le don d’attirer l’attention du public venu assister à la remise symbolique des clés de 60 logements sociaux d’Olembe à la direction de la sécurité présidentielle (DSP). « On ne peut pas donner les clés à un propriétaire quand les travaux ne sont pas finis. Le Mindhu poursuit : « J’ai constaté avec mes yeux de profane. Je vais arriver tout à l’heure avec mes yeux d’ingénieur pour voir que les gerflex dans les locaux que vous nous avez fait visiter sont arrachés ».
Le Minhdu révèle alors qu’avant sa visite de terrain hier, il avait instruit une mission avancée pour s’assurer que tout va bien. « Donc j’attends que vous donniez les demandes d’explication en commençant par Salatou [un collaborateur non identifié]. Et ensuite ce sera au tour de Mandengue [un collaborateur non identifié] que le directeur du Génie militaire a félicité. Il risque d’avoir des problèmes. Le client est roi, nous a-t-on toujours appris. La présidence de la République a montré l’exemple », menace alors le Minhdu. Sur le site d’Olembe, Jean Claude Mbwentchou a sermonné publiquement nombre de ses collaborateurs qui ne se seraient pas assurés que les maisons réceptionnées par la DSP sont en bon état. Un autre détail qui a provoqué l’ire du membre de gouvernement concerne même la tente sous laquelle il était assis. Pour lui, si ses collaborateurs du protocole avaient correctement fait leur travail, « les gens ne seraient pas assis sous une tente pour bivouaquer ». Et ce n’est pas la première fois que le chantier des logements sociaux d’Olembe fait pousser des boutons à Jean Claude Mbwentchou. Au cours d’une précédente visite le 18 novembre 2015, il a décrié la mauvaise qualité de certains ouvrages qui présentaient des murs penchés, des serrures déjà défectueuses avant même réception de l’ouvrage, des pièces exigües, des sols non carrelés, des plans de maison surannés.

S.A

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