Cameroun : L'incontinent monsieur Ndzongang

Maurice Kamto

Tendez-lui un micro et vous ne pouvez plus l’arrêter. Albert Ndzongang ne parle pas, il radole.

Il se vide. On lui annonce la fin de l’émission. « Déjà » ? s’écrit-il ! Si elle pouvait, cette pipelette tiendrait les téléspectateurs en haleine toute la soirée. Heureux de son effet, il s’imagine qu’il nous ravit de le regarder s’épancher. Ce n’est pas une carpe. C’est un perroquet. On reproche aux politiques de ne pas dire assez ? Lui nous en bouche un coin par sa capacité à toujours trop en dire. Il a vu Untel, patron de la police, puis Untel, ministre sans portefeuille, qui lui ont dit ceci ou cela….

La politique, chez Ndzongang, n’a pas de coulisses. Tout est sur la table. Avis à ses amis politiques du pouvoir comme de l’opposition : un jour ou l’autre, il finit par vider son sac. Il vous balancera ! Pauvre Maurice Kamto, qui a déjà payé cher le compagnonnage de Paul Eric Kingué, un autre aboyeur frénétique, tenaillé par je ne sais quel démon de la parlotte. Curieux, cet entourage qui court les plateaux télé comme on fréquente les lieux d’aisance. Ils ne s’arrêtent que lorsqu’ils ont absolument tout révélé ! C’est bon pour l’audimat.

Sauf quand l’invité tient des propos à la limite du dérapage à propos à propos de l’affaire Bolloré/PAD .Il faut être particulièrement irresponsable pour jeter en pâture un investisseur qui emploie 5000 Camerounais. Il est temps de rappeler certains hommes politiques à leur devoir de responsabilité lorsqu’ils prennent la parole en public.

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