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Cameroun: Liens établis entre Mimi Mefo Takembou et les terroristes sécessionnistes anglophones

Loin des clichés déformants que certaines associations et autres acteurs de la société civile instillent ubuesquement dans l’opinion publique, Mimi Mefo Takambou, la journaliste d’Equinoxe télévision est très loin d’être une femme de chœur.

Ses accointances avec les terroristes sécessionnistes semblent de plus en plus avérées. Traduite devant le tribunal militaire de Douala, le chef de l’Etat a personnellement décider de l’arrêt des poursuites après son incarcération. Ce qui ne veut pour autant pas dire qu’elle est innocente. Elle devrait tout simplement s’assagir.

Le moins que l’on puisse pour l’instant c’est que Mimi Mefo Takembou bien que mise en liberté le week-end dernier et d’autres journalistes identifiés sont suivis depuis des mois par les services spéciaux camerounais. A la lumière de quelques informations persistantes, indiquent des sources sécuritaires, il était question d’établir effectivement le lien entre les activités des terroristes sécessionnistes anglophones et certains hommes de médias camerounais. Et c’est dans la foulée, apprend-on de nos sources, que Mimi Mefo Takembou a été identifiée comme étant un relais important des entrepreneurs de la terreur et de la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Bien que moins visibles, les relations entre la journaliste d’Equinoxe télévision et l’égérie du terrorisme Eric Tataw, sont en effet plausibles. Au point où pour certains observateurs, Mimi Mefo Takembou et Eric Tataw représentent la même personne. Il suffit pour cela, indiquent nos sources, de consulter les foras des Ambazozo pour se rendre à cette évidence. Sur le post de la journaliste de Equinoxe télévision, renseignent nos sources, ce message de Eric Tataw a été piqué. « Remerciement spécial à nos hommes qui sont sur le terrain, pour le travail bien fait. Puisque l’Amérique choisit de fermer les yeux sur l’exécution de nos frères, sœurs, pères et mères, nous les descendrons les uns après les autres afin que les instances internationales se penchent sur cette lutte. Descendez tout étranger présent sur notre territoire. Ne faites pas de quartier», peut-on lire. Des propos qui devraient plutôt assagir Peter Henry Barlerin, l’ambassadeur des Usa au Cameroun dont les notes adressées à ses patrons de Washington s’avèrent tronquées.

D’ailleurs évoquent nos sources, dans le cadre des actes de violence perpétrés c’est de justesse qu’une crise diplomatique avait été évitée à la suite de l’enlèvement des Tunisiens dans la région du Sud-Ouest. L’on se souvient que c’est le 15 mars 2018 que des milices de l’Etat fantoche d’Ambazonie enlèvent 2 ingénieurs tunisiens et 2 de leurs collègues locaux travaillant pour le bitumage de la route Kumba-Issanguele. Une situation préoccupante pour les autorités de Yaoundé. Toujours est-il que les responsables de la société tunisiennes Souroubat Btp vont réussir à établir des contacts avec les ravisseurs. Ils consentent alors à payer les 60 millions de francs Fcfa exigés par les ravisseurs pour les 24 heures sous peine de voir les otages exécutés. Seulement, indiquent nos sources, le gouvernement camerounais s’interpose et met en place une opération spéciale au cours de laquelle 4 ravisseurs sont neutralisés et 3 des otages libérés. Se sentant harcelés, les terroristes sécessionnistes exécutent froidement l’un des Tunisiens dénommé Khaled Tinsa et ce, avant l’arrivée de nos soldats. Curieusement, le même soir, Mimi Mefo Takembou va commettre une série d’articles incriminant sans commune mesure l’armée camerounaise dans la mort de l’ingénieur. Selon elle et d’après les informations qu’elle prétendait détenir, c’est l’armée camerounaise qui avait ouvert le feu sans distinguer sur les otages des ravisseurs. Elle entreprit dans la foulée à l’image des terroristes sur la toile, d’interpeller les autorités tunisiennes afin qu’elles « sachent ce qui s’est réellement passée. » Assez curieux tout de même.

Une chose devient aujourd’hui évidente. Les sécessionnistes terroristes avaient planifié à fragiliser le Cameroun sur le plan diplomatique. Concernant encore Mimi Mefo Takembou, ses liens entre les terroristes sécessionnistes anglophones sont encore établis quand on découvre certains de ses post où on peut lire ces messages véhiculés par les sécessionnistes : « que pouvez-vous apprendre de plus de capo Daniel, Asu Lucas, Verra, Tapang, et autres si ce n’est des propos au sujet des GI. Si pareille pression était exercée sur Ayaba du temps où il arborait la barbe, nous ne serions pas ici aujourd’hui. Laissez le GI en paix ! A Chris Bongham, le style. Les gars l’ont dit clairement : le GI leur a donné des financements, par le truchement de Chris, lequel n’acheminait lesdites sommes qu’à un groupe. » Et le même post d’indiquer : « Que le GI s’arrange avec Chris, et que la commune de Boyo résolve la situation sur le terrain. Ne compliquez pas davantage les choses (…) Pourquoi cherchez-vous toujours à sauter sur la moindre occasion pour réagir ? Dans le même ordre d’idée, Sisuku, qui fut votre pire ennemi, devint votre président une fois en prison. Si vous voulez la paix, faites attention où vous mettez les pieds et à vos interlocuteurs. »

Alors question : devrait-on tout permettre au nom de la liberté de d’expression ? En d’autres termes, les journalistes sont-ils au dessus des lois ? Pour nos observateurs, les dégâts causés par les dérives des réseaux sociaux où semblent s’abreuver notre consœur de Equinoxe télévision s’accentuent de jour en jour. Beaucoup de pays même les plus développés ne sont pas indifférents par rapport à ce constat. Et la preuve ? Selon une dépêche de l’Agence France Presse de jeudi dernier, un journaliste américain, Barett Brown, a été condamné à 63 mois (5 ans) de prison à Dallas, aux Etats-Unis. Il devra également s’acquitter du paiement de 890 000 dollars (plus de 400 millions de Fcfa). Il est accusé d’avoir partagé en 2011 sur internet, les mêmes contenus que Wikileaks mettant en cause les activités de Stratfor, une entreprise privée œuvrant dans le renseignement. Nous sommes bien au pays de Peter Henry Barlerin, l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun.

Boris Armelle Mbock, LA NOUVELLE N° 460 du Lundi 12 novembre 2018

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