Vous-même vous connaissez les messieurs sabitou qui nous pompent l’air ici dehors.
Ce sont ces escogriffes, journaleux pour la plupart ou enseignants de pacotille, professeurs autoproclamés qui envahissent les week-ends tous les plateaux de télé et les studios de radio pour expliquer doctement des sujets qu’ils ne maîtrisent généralement pas.[pagebreak] Ce sont eux qui disent savoir avec qui le Grand Boss a dîné le week-end, qui il a reçu nuitamment à Etoudi et quand va sortir le nouveau gouvernement. Ils sont dans le secret des Ministres, des DG, des Procureurs Généraux, des généraux et des hauts responsables de la Police. Alors que tout ça n’est que pure imposture. Même si parfois on découvre qu’ils disposent de quelques bribes de renseignements qu’ils glanent généralement auprès de leurs affidés hauts placés à qui il servent d’indics.
Ces imposteurs professionnels obtiennent d’ailleurs d’habitude leurs infos au cours des parties de kongossa qu’ils font avec ces affidés. Vous savez bien que le sport favori des gens d’en haut est le karambani. Armés de ces miettes d’infos, ils se croient autorisés à parler en maîtres dans les débats dominicaux. Ainsi peuvent-ils polluer l’atmosphère à l’opinion publique, alors même que certaines informations lâchées n’ont d’autre but que la manipulation. Et il semble que la profession nourri bien son homme. Des Directeurs de journaux ont abandonné leurs canards pour se consacrer à ce métier ; tandis que de pseudo-professeurs entubent les enfants d’autrui là-dehors. Preuve par quatre que ça paie bien. Et toc !
Cameroun: L’heure est aux imposteurs qui savent tout et expliquent tout
