Cameroun : Les transporteurs ajournent leur menace de grève à Yaoundé

transporteurs camions

Ils se sont donné un délai de 14 jours, pour poursuivre le dialogue social avec le Gouvernement afin de satisfaire aux six autres revendications, à l’issue de la réunion de concertation de vendredi dernier.

La journée de vendredi, 25 mars 2022 a été déterminante pour les transporteurs routiers de marchandises signataires du préavis de grève de ce jour, 28 mars. C’est comme une bombe qui a été désamorcée puisque, le gouvernement et les représentants des organisations socioprofessionnelles des transports routiers des marchandises n’avaient pas pu s’accorder deux jours avant. Tout le monde est allé alors en week-end avec la sérénité que les activités de ce secteur économique du pays ne seront pas paralysées dès ce jour comme fortement annoncé. Sauf qu’il s’agit uniquement d’une suspension, comme l’atteste le communiqué de presse signé des représentants des acteurs du secteur des transports. « Les transporteurs routiers du Cameroun signataires du mot d’ordre de grève prennent acte des résolutions ci-dessus et se félicitent du dialogue social qui a prévalu, par conséquent décident : de suspendre le mot d’ordre de grève du 28 mars 2022 pour une durée de 14 jours afin de permettre la poursuite du dialogue social et appellent tous leurs membres à vaquer normalement à leurs activités », lit-on.

Cette levée provisoire du mot d’ordre de grève se justifie, ont-ils précisé, par le fait que l’ensemble des 14 revendications présentées par lesdits syndicats dans leur préavis de grève, ont fait l’objet d’un examen minutieux. 08 ont trouvé des solutions et les concertations se poursuivent pour dénouer les 06 autres. Et Moïse Vokeng, du REPTROC de préciser : « quand nous avons observé ces avancées immédiates, nous avons estimé que le reste de points pour lesquels nous avons initié des concertations pourraient être regardés et nous avons décidé de suspendre le préavis de grève pour permettre à nos camarades de rentrer en activité. Nous nous sommes donné un délai de 14 jours qui nous permettra de sensibiliser nos membres, ceux qui n’étaient pas disponibles aujourd’hui et de continuer le travail dans les concertations techniques avec les sectorielles ».

Prenaient part à cette réunion de concertation présidée par Jean Ernest Masséna Ngallè Bibhè, le ministre des Transports, d’autres membres du Gouvernement dont Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux publics, ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre délégué auprès du ministre des Transports, les secrétaires généraux des ministères du Travail et de la Sécurité sociale et des Finances ; les directeurs généraux de la CSPH et du PAD ; le coordonnateur du Bureau de gestion Frêt terrestre, les représentants du Secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie, du ministère de l’Eau et de l’Energie et de Port-Synthèse. Il y a alors eu, au regard des résolutions prises, une avancée dans les conditions de travail des membres des organisations socioprofessionnelles du secteur des transports de marchandises. Il reste probablement dans les six points à satisfaire, les conditions posées concernant les autres transporteurs de personnes tels les chauffeurs de taxis, des bus et de motos à améliorer.

A.C/ 237online.com

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