Une intervention choc du Délégué Général à la Sûreté Nationale (DGSN) sur l’état catastrophique de la Nationale n°3 secoue les sphères gouvernementales. Comme le rapporte 237online.com, Martin Mbarga Nguélé n’a pas mâché ses mots concernant son « périlleux » voyage entre Yaoundé et Mutengene, qualifiant le trajet de véritable « calvaire« .
D’après Bernard Owona, cadre du RDPC interviewé sur Info TV et cité par 237online.com, le sort du ministre Nganou Djoumessi semble scellé. « Le ministre Mbarga Nguélé est l’un des rares à s’entretenir quotidiennement avec le président de la République… Je n’aimerais pas être à la place de Monsieur Nganou Djoumessi ces temps-ci », a-t-il déclaré avec une franchise déconcertante.
Une polémique qui divise la classe politique
Cette affaire soulève un débat houleux au sein de la classe politique camerounaise. Dieudonné Chi, militant du SDF, remet en question la légitimité même de cette critique, pointant du doigt l’âge avancé du DGSN et soulevant d’autres problématiques comme la gestion des cartes nationales d’identité. « Nous sommes le seul pays où on construit d’abord les péages avant les routes », lance-t-il avec ironie.
Cette situation met en lumière les dysfonctionnements profonds dans la gestion des infrastructures routières du pays. La sortie inhabituelle du DGSN, personnage clé du dispositif sécuritaire national, pourrait annoncer des changements majeurs dans l’organigramme gouvernemental.