Le ministre de la santé publique institue un comité pour veiller sur la qualité des soins au Cameroun.
C’est dans une tribune publiée le 10 juin dernier que le ministre de la Santé publique (Minsanté), Malachie Manaouda, a informé la communauté nationale et internationale de la mise sur pied d’un comité chargé de veiller sur les dysfonctionnements sanitaires dans le pays. Un fait inédit dans l’histoire du Cameroun. « Un rapport mensuel exhaustif du fonctionnement et des dysfonctionnements des structures sanitaires de vos ressorts de compétence sera désormais la règle, dans le cadre du comité de veille sanitaire que je viens d’instituer tant au niveau central qu’au niveau régional », indique en substance le patron de la santé publique. De même, le Minsanté pose le diagnostic du système sanitaire au Cameroun et donne des directives à ses collaborateurs. Ainsi, aux professionnels de santé, il est demandé de s’assurer que leurs actes et leurs prestations vont dans le sens de porter assistance, de rassurer et de soulager les patients.
Cependant, les responsables des hôpitaux publics sont appelés à veiller au bon fonctionnement de leurs structures, en prenant en compte les urgences, les hospitalisations, l’accès au médicament, le suivi du parcours des malades, etc. En clair, « Il est probablement indiqué que chaque structure se dote d’un document sous forme de dépliant ou autre moyen de communication approprié, qui donne toutes les informations nécessaires aux usagers. Il leur revient également de garantir une meilleure gouvernance des ressources mises à leur disposition et d’en faire un compte-rendu régulier. Ils doivent se fixer des priorités, telles que le renouvellement des équipements qui sont de leur ressort de compétence et l’amélioration des conditions de sécurité, d’hygiène et de salubrité dans leurs formations sanitaires respectives » ,écrit le membre du gouvernement.
Quant aux collaborateurs des services déconcentrés, le membre du gouvernement demande d’assurer un meilleur suivi des activités de santé de leur ressort. L’objectif étant de permettre aux services centraux de disposer, en temps réel, des données permettant de mesurer les efforts consentis par les pouvoirs publics pour améliorer les plateaux techniques dans les formations sanitaires.
En rappel, la carte sanitaire du Cameroun affiche aujourd’hui, 7 hôpitaux généraux, 7 hôpitaux centraux, 16 hôpitaux régionaux, 145 hôpitaux de districts, 228 centres médicaux d’arrondissement et 2016 centres de santé intégrés.
Lég : Malachie Manaouda. Ministre de la santé publique