Cameroun: La société civile à l’école du contrôle financier

C’était ce vendredi 13 septembre 2019 à Yaoundé.

Les résultats de cette étude vont permettre aux membres de PLANOSCAM de mener un plaidoyer efficace dans la perspective d’améliorer la transposition des directives CEMAC dans le corpus législatif camerounais.

C’est dans le cadre du projet ROSFIP, renforcement des capacités de la société civile dans le contrôle citoyen des finances publiques, que les membres de la Plateforme Nationale des Organisations de la Société Civile Camerounaise (PLANOSCAM) se sont retrouvés autour de l’atelier de restitution publique de l’étude sur le degré de transposition des directives CEMAC, y compris le rôle de la société civile, dans la législation camerounaise.

Le projet ROSFIP est financé par l’Union Européenne. Il a pour objectif de participer à l’amélioration de la gouvernance et de la redevabilité de l’action publique au Cameroun, notamment dans le domaine des finances publiques. Il vise donc à renforcer le rôle de la société civile dans le processus budgétaire, il vise également à renforcer la dimension genre dans les politiques publiques du secteur de développement rural.

La capacitation des membres de la plateforme en matière de contrôle citoyen des finances publiques constitue à cet effet un enjeu majeur dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. Ils ont tout intérêt à maitriser le rôle que doit jouer la société civile en matière de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques dans la zone CEMAC en général et au Cameroun en particulier.

C’est donc à raison que l’étude sur le degré de transposition des directives CEMAC, y compris le rôle de la société civile, dans la législation camerounaise, a été lancée.

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