Dans la vibrante métropole de Yaoundé au Cameroun, l’idée d’un mode de transport aérien par câble, aussi connu sous le nom de téléphérique, est devenue le sujet brûlant du moment. La ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, soutient que ce projet innovant aidera à juguler les embouteillages omniprésents dans la capitale.
L’essor de la mobilité urbaine à Yaoundé
Cependant, cette initiative a soulevé des sourcils parmi les habitants du Cameroun. Beaucoup se demandent comment un pays aux ressources énergétiques limitées pourra alimenter un tel système de transport. En outre, le scepticisme est également élevé en raison de l’histoire de promesses non tenues du gouvernement, comme l’illustrait l’annonce précédente d’un projet de tramway qui n’a jamais vu le jour.
Des défis complexes pour le Cameroun
L’initiative de transport par câble de Yaoundé est donc vue par certains comme une nouvelle anarque de la part de Célestine Ketcha Courtès et du ministère de l’Habitat et du Développement urbain. Avec la mémoire encore vive des promesses d’une autoroute Douala-Yaoundé non tenues, les citoyens restent sceptiques quant à la réalisation de ce projet ambitieux.
La recherche de solutions de mobilité urbaine
Malgré ces critiques, le ministère insiste sur le fait que le transport par câble est une solution viable pour améliorer la mobilité urbaine dans la capitale. De plus, des partenariats avec des entreprises étrangères comme la française MND, un acteur majeur du transport par câble, ont été mis en place pour réaliser ce projet.
La voie à suivre pour Yaoundé
Alors que le débat fait rage, la question cruciale demeure : le Cameroun est-il vraiment prêt pour un tel saut technologique ? Ou cette saga des téléphériques n’est-elle qu’une autre page dans le livre des illusions de développement urbain du Cameroun ? Seul le temps pourra nous le dire.
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