Madame Mboutchouang née Rosette Marie Ndongo Mengolo, mère de la première dame, maire de la Commune de Bangou, belle-mère du Chef de l’Etat et belle-fille Bandenkop a entamé son dernier voyage sur terre hier jeudi 16 octobre 2014.[pagebreak]La mère de la première dame du Cameroun sera inhumée ce vendredi à Mvomeka’a. Depuis hier jeudi 16 octobre 2014, a eu lieu conformément au programme arrêté par le couple présidentiel au détriment de veuf de mari, Ernest Mboutchouang, la levée de corps. Après celle-ci qui a eu lieu à l’hôpital Général de Yaoundé, aux environs de 11 heures, il s’en est suivi la Messe à la cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé.
Et par la suite le départ pour Mvomeka’a. Alors qu’on a pu apercevoir la première Dame Chantal Biya très attristée qui n’a pas pu se contenir en écrasant une larme aussi bien à la morgue qu’à la messe, quelle n’a pas été la surprise de ce beau monde qui a fait le déplacement pas pour compatir avec la famille éplorée, mais pour se faire remarquer afin de ne pas entrer dans la liste des personnalités inscrites dans le livre noir du couple présidentiel pour n’avoir pas participé aux obsèques de la défunte «première des belles-mères» du Cameroun.
C’est ainsi que des ministres et même de hautes personnalités de la République se sont senties obligés d’écraser une larme en passant devant la première dame. Et comme, il fallait bien s’y attendre deux ministres sont entrés dans le livre d’or des anecdotes. Pour avoir pleuré à chaudes larmes manquant de peu de se rouler au sol. «Certaines personnes plus proches dans cette marée humaine vont faire remarquer qu’ils se sont même fendus dans les déclarations du genre :
«Maman Rostette, tu pars tu nous laisses avec qui ? »
Laissant stupéfaites leurs épouses qui n’en revenaient pas. Ne se souvenant pas que leurs époux, certes membres du gouvernement, avaient la capacité à couler les larmes et même d’être dans le chagrin devant la perte d’une personne. Car même lors des obsèques des personnes aussi chères et proches dans leurs familles ou belles- familles, on ne les a pas vu exprimer le moindre remord.
C’est dire combien la mère de l’épouse du chef de l’Etat, la «maman nationale» leur était plus chère que tout au monde. Une épouse va même confier à sa soeur qu’elle n’est pas certaine que son mari va pleurer autant pendant ses obsèques. Mais alors sait-elle comment son époux a fait pour devenir ministre et bien avant ce strapontin gouvernemental, pour occuper des hautes fonctions ?
Difficile de répondre même lorsqu’on est l’épouse d’un membre de ces bénéficiaires de la confiance du chef de l’Etat. Surtout que plusieurs membres du gouvernement, hommes d’affaires et même des élus du parti au pouvoir faisaient partie de sa cour. Soit pour pouvoir se maintenir dans ces positions privilégiées de la société, soit parce qu’ils ambitionnent plus grand.
C’est dire que le décès de la «première belle-mère nationale » va faire des malheureux et même des orphelins. On comprend pourquoi, certains théâtreux comme ces deux membres du gouvernement ont choisi de jouer leur scénette devant le couple présidentiel. Mais on se souvient que lors des obsèques de la défunte Irène Biya, ancienne première dame, L’ancien ministre Joseph Fofé avait pleuré à chaudes larmes au point de vouloir se jeter sous les roues du corbillard. Mais cela n’avait pas fait qu’il soit maintenu aux oubliettes pendant de longues années.
Avant d’être rappelé alors qu’il mourrait déjà pour être nommé Ambassadeur en Centrafrique où il ira s’éteindre. Laissons de côté, ces larmes de crocodile que les uns et les autres ont coulé hier et vont encore couler ce jour au moment de l’inhumation. Car elles ne sauraient constituer pour eux un gage pour plus de sympathie du Couple présidentiel. Au contraire, ils passent plus pour des amuseurs publics qui vont remplacer au hit du ridicule feu Joseph Fofé et ceci pendant des années.