Au Tribunal arbitral du sport à Lausanne, plusieurs affaires opposent depuis lundi le comité de normalisation à certains membres de la Fecafoot. A Tsinga, au siège de la Fécafoot, c’est la panique totale en attendant le verdict.
Tombi A Roko Sidiki devrait être opposé à Atah Robert Bahazah. Ainsi en a décidé le Secrétariat technique des élections de la Fecafoot. Malgré cela, à Tsinga ce n’est pas la grande forme. On a pu s’en rendre compte lors du point de presse donné hier par les responsables de la Fecafoot. L’arrogance a cédé la place à l’inquiétude et à la peur de savoir que la mangeoire peut se briser à tout moment. En effet, tout le monde panique dans l’attente du verdict du TAS, d’autant plus que les décisions du Tribunal arbitral du sport ne se contestent pas, même pas par la toute puissante FIFA. Et c’est donc ce qui fait peur aux responsables de la Fecafoot.
Il faut dire que, contrairement aux autres affaires camerounaises qui sont passées au TAS il y a quelques temps, les responsables de la Fecafoot étaient tranquilles parce que c’est la FIFA qui était trainée en justice et elle mettait tous les moyens en œuvre pour avoir gain de cause, question de ne pas ternir son image de marque. Cette fois, l’affaire oppose des acteurs du football camerounais au comité de normalisation. Dans ces conditions, la FIFA ne peut intervenir qu’à distance et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle c’est l’avocat de la Fecafoot, Me Philippe Memong, qui a effectué le déplacement de Lausanne en Suisse.
A Tsinga on n’a donc aucun moyen pour anticiper sur le verdict qui fait peur. Hier à Tsinga, certains caciques de la Fecafoot soupçonnaient même l’Etat de soutenir « le camp d’en face ». Après une réunion hier, ils se sont mis à indexer un haut responsable du premier ministère d’avoir pris fait et cause pour leur adversaire. Au cours de son point de presse hier, Joseph Owona a été très embêté à la question d’un journaliste qui voulait avoir sa position sur ces affaires pendantes au TAS.
Joël Atanga