Alors que les tendances de l’élection présidentielle de ce 7 octobre fusent de part et d’autres, la loi dispose que la proclamation des résultats soit faite 15 jours après le scrutin.
C’est probablement le 22 octobre que l’on saura l’issue du vote qui a eu lieu ce 7 octobre 2018. Le conseil constitutionnel, instance nouvellement créée aura la responsabilité de cette mission ; c’est du moins ce que prévoit le Code électorale en son article 137. Il stipule notamment que « Le Conseil Constitutionnel arrête et proclame les résultats de l’élection présidentielle dans un délai maximum de quinze (15) jours à compter de la date de clôture du scrutin ». L’article 138. (1) de cette même loi dispose que « Lorsqu’à l’issue de l’élection, aucun candidat n’est proclamé élu Président de la République, le Président sortant reste en fonction jusqu’à l’élection et à la prestation de serment du Président nouvellement élu. ». Qui de Paul Biya , d’Adamou Ndam Njoya, de Garga Haman Adji, de Maurice kamto, de Cabral Libii, de Serges Espoir MATOMBA, de Frankline Ndifor Afanwi ou de Joshua Osih aura les faveurs de la majorité électorale ; gage d’un mandat de 7 ans au Palais d’Etoudi ??? le mystère demeure…et sera rompu le 22 octobre. Si des internautes se prêtent au jeu de la publication des tendances sur les réseaux sociaux, cette pratique est condamnée par le code pénal du Cameroun. L’article 78.- (1) de ce texte indique qu’ « Est puni d’un emprisonnement de six (06) mois à deux (02) ans et d’une amende de 5.000.000 (cinq millions) à 10.000.000 (dix millions) F CFA ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui publie ou propage par voie de communications électroniques ou d’un système d’information, une nouvelle sans pouvoir en rapporter la preuve de véracité ou justifier qu’il avait de bonnes raisons de croire à la vérité de ladite nouvelle. »
