Cameroun: Elecam interpelle les directeurs de publication

Inscription sur les listes electorales

C’était au cours d’un séminaire qui a e eu lieu en fin de semaine dernière.

Le directeur général d’Elecam, Erick Essousse Erik a présidé un atelier de renforcement des capacités des directeurs de publications à l’hôtel Azur à Yaoundé le 24 octobre 2019. Celui-ci portait sur «le rôle des médias dans la conduite et la promotion des processus électoraux pacifiques au Cameroun». C’est que, Elecam en partenariat avec ONU femme veut travailler avec les médias pour une sensibilisation à une couverture médiatique attentive aux questions d’égalité des s*e*xes. C’est pourquoi le sous thème de l’atelier portait sur «la recherche des voies et moyens permettant d’accroitre la participation des femmes dans le traitement de l’information électorale».

Au sortir de ce cet atelier, les participants étaient mieux outillés sur les textes et loi régissant la prise en compte du genre dans le processus électoral camerounais ; la prise en compte de l’égalité des s*e*xes dans le traitement de l’information électorale et l’importance d’un processus électoral inclusif. Les directeurs de publication sont appelés à plus de rigueur quant à l’information publiée durant les périodes électorales ; elle doit respecter les droits de l’homme, le maintien de l’ordre social, l’élimination des propos faisant office de manipulation et de désordre dans la société, l’élimination des «fakes news» et le respect du genre dans les listes de candidature. Ce dernier souligne la nécessité d’une plateforme d’échanges qui favorisera la diffusion de l’information vraie, à temps réel et permettra aux directeurs de publication de respecter les articles de loi régissant les publications liées au processus électoral. Par ailleurs, la représentante d’ONU femme dans son discours a estimé que les acteurs du monde de médias sont les mieux placés pour promouvoir l’intégration et la prise en compte du genre féminin dans le processus électoral. « Les médias sont le miroir de notre monde ; ils contribuent à la fabrication des normes structurant la société, aussi sont-ils au cœur de la représentation du genre et de sa construction».

Pour enrichir cet atelier, trois exposés ont respectivement été présenté par Viviane Kendeme du ministère de la Promotion de la femme et de la famille qui a mis en évidence l’intégration de la femme dans le traitement de l’information électorale ;
Patience Fule Elango d’Elecam qui a fait une présentation sur Le code électoral et la prise en compte du genre et enfin Henriette Onguene , chef de la cellule de communication du conseil national de la communication qui s’est chargée d’exposer sur les mesures de prévention et d’atténuation des violences liées à la communication électorale. Les journalistes n’ont pas manqué de demander au gouvernement un soutien financier et une bonne constitution de leur agenda.

Et comme l’a relèvé une oratrice, intéresser les femmes à la chose politique sollicite que les promoteurs des élections plongent au cœur des problèmes et intérêts des femmes et produisent des émissions en leur honneur et ainsi modeler le produit électoral au genre féminin pour ne plus observer des statistiques telles que entre autres, 56 femmes sur 180 membres, soit 31,1% au parlement pendant les élections du 30 septembre 2013, et au sénat 26 femmes sur 100 membres, soit 26,0% aux élections du 25 mars 2018 ; ou encore le nombre de directeurs de publication femmes au Cameroun.

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