C’est au cours de l’assemblée générale élective du 22 mars 2019, à Yaoundé qu’il a été une fois de plus porté à la tête de l’ONMC.
Il s’engage à continuer ce qu’il commencé : améliorer la qualité de la pratique de la médecine au Cameroun.
Nul n’est sans ignorer que c’est dans un contexte assez difficile que le président du conseil de l’ONMC prend le commandement. Un contexte fortement marqué par l’envahissement de la profession par les charlatans de toutes sortes, spécialistes en tout, avec à leur portée des médicaments passent partout. Une situation embarrassante pour les patients qui n’arrivent pas toujours à opérer le bon choix, surtout lorsque la solution n’est pas évidente avec la médecine conventionnelle.
Le président du conseil de l’ONMC appelle les patients à vigilance. Ils ne doivent en aucun cas se laisser tromper par ces marchands d’illusion. Ils doivent à chaque fois recourir à la médecine conventionnelle et surtout aller se faire consulter par de véritables spécialistes. Par la voix de son président, l’ordre promet par ailleurs de sévir chaque fois que cela sera nécessaire. Il précise que le médecin n’a pas droit à l’erreur « lorsque le journaliste se trompe il ya le droit de réponse qui lui permet de rectifier le tir… ». C’est pareil pour les autres professions on peut toujours se rattraper. Par contre lorsque le médecin se trompe c’est la mort. En véritables gendarmes de la profession, l’ordre national des médecins parle de tolérance zéro. Les médecins exerçant au Cameroun ont donc intérêt à se mettre au travail car l’ordre fera son travail.