Cameroun – Discipline: Les échelles de sanctions dans l’armée

Pour restaurer la discipline dans les rangs des soldats camerounais, la hiérarchie militaire n’hésite pas à prendre des mesures drastiques à l’encontre de ces éléments qui s’illustrent par un comportement antirépublicain.

Qu’il s’agisse de la police ou de l’armée, l’échelle des sanctions disciplinaires comporte par ordre de gravité croissante, plusieurs catégories. Au premier degré, on peut avoir la réprimande, le tour de service supplémentaire, la consigne, la cellule, la prison ou la mise aux arrêts de rigueur et la mise à pied sans traitement pour une durée d’un à sept jours.

L’autre niveau de sanction regroupe entre autres, l’avertissement écrit, le blâme avec inscription au dossier, la mise à pieds sans traitement pour une durée de huit à vingt jours, la radiation du tableau d’avancement ou de la ligne d’aptitude et le retard à l’avancement d’une durée d’un an. En cas de faute très lourde, le contrevenant s’impose à d’autres échelles de sanctions dont d’exclusion temporaire du service pour une durée de trois mois à un an, l’abaissement d’échelon, l’abaissement de grade, la révocation sans suspension des droits à la pension, des révocations avec suspension des droits à la pension et la mise à la retraite anticipée.

Avant que la sanction ne soit prononcée, la mise en cause est traduite au conseil de discipline selon la réglementation en vigueur. Au cours de son audition par les membres, il a le droit de se faire défendre par son avocat.

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