Jean Emoungue Ngolle, ex-directeur régional de la CNPS pour les régions du nord, de l’Adamaoua et de l’extrême nord, a démissionné de son poste pour des raisons de harcèlement, de frustrations, de machinations et d’humiliations diverses. Cette décision intervient après quatorze années passées ensemble.
Dans une lettre de démission adressée à la direction générale de la CNPS, Jean Emoungue Ngolle a énuméré les raisons de son départ, mettant l’accent sur la violation du principe de l’inamovibilité rattachée au représentant du personnel au sein du Conseil d’administration, la rupture abusive du mandat d’administrateur et le non-paiement de son salaire du mois de novembre 2022 sans motif avéré malgré sa relance.
Ces allégations, si elles sont avérées, soulèvent des préoccupations sur les pratiques de la CNPS, qui est chargée de la gestion des pensions de retraite et de la sécurité sociale pour les travailleurs camerounais. Les travailleurs dépendent de cette institution pour leurs besoins de retraite et de protection sociale, et les allégations de harcèlement et de violations des droits des travailleurs sont donc préoccupantes.
La violation du principe d’inamovibilité des représentants du personnel au sein du Conseil d’administration est également une préoccupation, car cela pourrait indiquer une absence de protection pour les représentants des travailleurs contre les représailles et la pression de la direction de l’entreprise.
La rupture abusive du mandat d’administrateur est également un sujet de préoccupation, car cela pourrait indiquer une faiblesse dans les procédures de nomination et de révocation des administrateurs.
Enfin, le non-paiement du salaire du mois de novembre 2022, sans motif avéré malgré sa relance, est un sujet de préoccupation, car cela pourrait indiquer un manque de transparence et de responsabilité de la part de la direction de la CNPS.
Dans l’ensemble, les allégations de Jean Emoungue Ngolle sont très préoccupantes et nécessitent une enquête approfondie pour déterminer la vérité sur les allégations de harcèlement, de violations des droits des travailleurs et de pratiques de gouvernance douteuses au sein de la CNPS. Les travailleurs camerounais méritent une institution de sécurité sociale solide et fiable pour protéger leurs intérêts, et il est important que les allégations de mauvaise conduite soient traitées avec sérieux et diligence.
Il est donc important que la direction de la CNPS prenne des mesures pour traiter ces allégations de manière appropriée et transparente, afin de rétablir la confiance des travailleurs dans l’institution et de garantir une gestion saine et transparente de leurs fonds de retraite et de sécurité sociale.
