Cameroun: Déclaration morale en défense résolue de Madame le Ministre Madeleine TCHUENTE et de monsieur le Professeur Jean Emmanuel PONDI

Madame Madeleine Tchuenté, Docteur en Pharmacie, Ministre de la recherche scientifique et de l??innovation technologique, femme politique, a été injustement citée dans le livre récent d??un écrivain quelconque, comme appartenant à une organisation bien connue qualifiée à tort ou à raison de secte, en l??occurrence la loge de la Framaçonnerie.
Monsieur Jean Emmanuel PONDI, professeur de relations internationales et secrétaire général de l??université de Yaoundé I, a été gratifiée, dans l??une des nombreuses littératures de la haine qui ont suivi l??interpellation de

monsieur Marafa Hamidou Yaya, ancien secrétaire Général de la présidence de la république, d??épithètes renvoyant à des m??urs et des pratiques complètement étrangères à son éducation et à sa religion de vie.
La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination, réagissant à ces entreprises de provocation, d??inquisition et d??intrigue qui n??honorent nullement leurs auteurs, exprime sa vive condamnation. Il est en effet regrettable que la société camerounaise soit devenue, au-delà des perversités attribuées à quelques individus, une véritable foire où il est plus facile à des saltimbanques de petite vertu nourris de frustrations et de jalousie, d??attenter impunément à l??image et à l??honorabilité d??autrui.
La Commission rappelle à ce propos, s??agissant de madame Madeleine Tchuenté, qu??elle est une MAFFO dans la coutume royale Bamiléké, et que les rites ancestraux, les secrets et les obligations qui caractérisent ce statut, à l??instar de la fréquentation de la forêt sacrée, excluent radicalement son appartenance à quelque chapelle sectaire que ce soit soumises à des commandements étrangers.La Commission rappelle également, s??agissant de Monsieur Jean Emmanuel PONDI, qu??il est l??un des plus brillants, les plus connus, les plus intègres, les plus prolixes et les plus performants des intellectuels et universitaires camerounais des cinquante dernières années.
La Commission rappelle enfin, que l??indigence, l??ignorance, et l??instabilité mentale, conduisent de plus en plus de citoyens, à verser dans la profanation. Il est ainsi important de rappeler que la plupart des organisations querellées, ne procèdent ni de la magie, ni d??un quelconque mysticisme, mais beaucoup plus de fraternités vertueuses, de solidarités éthiques, et de partages intellectuelles.
La Commission rappelle en tout état de cause, que dans le respect des lois de la république et des codes de conduite conventionnels, Les citoyens demeurent libres, dans le cadre de leurs légitimes droits constitutionnels et de la jouissance des libertés consacrées y relatives, de créer des organisations partisanes, ou d??adhérer à toute autre existante de leur choix.
Fait à Yaoundé, le 09 Octobre 2012
Le Président de la CommissionSHANDA TONMEMédiateur universel
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