Cameroun – Décès tragique du père de Nicolas Nkoulou: Michel Dieudonné Nkoulou Ndoubena victime d’un règlement de comptes





De retour de la Coupe du Monde en 2010 en Afrique du Sud, Nicolas Nkoulou Ndoubena perd sa maman. De retour de la Coupe du Monde en 2014 au Brésil, Nicolas Nkoulou perd son père Michel Nkoulou Ndoubena dans des conditions dramatiques et lamentables.[pagebreak]Les commentaires vont bon train dans les chaumières car les Camerounais à l’imagination fertile ont vite tôt fait de faire un rapprochement entre ces 2 décès survenant à l’issue d’une Coupe du monde. Michel Nkoulou Ndoubena, de la tribu mbidambarri de Mekoumbou, à quelques kilomètres de Mfou avait, officiellement, au moment de son décès tragique, 2 épouses et dont la 3ème était récemment mariée à un autre homme. Il se l’est donc appropriée grâce à son portefeuille lourd.
A Mfou, toute la ville savait qu’à cause de la notoriété du fils footballeur professionnel, rien ne lui résistait d’autant plus qu’à l’Epc du coin, le fils contribuait financièrement à chacun de ses passages au pays ou par l’entremise du père. Les gens ont affirmé qu’il avait été calciné dans sa voiture sans vouloir préciser le lieu et, surtout, qu’il a rendu l’âme à l’hôpital Laquintinie. Nous avons donc effectué une enquête à Mfou et nous vous livrons donc les éléments de cette minutieuse investigation.

En effet, la semaine dernière Nicolas et son père Michel se disent au revoir car, le premier doit regagner son club Marseille pour la reprise du championnat de la Ligue 1 française. Marcel a un rendez-vous dans la zone d’Okola avec une dame dont le mari aurait plusieurs fois proféré des menaces. Il s’y rend sans dire exactement là où il allait. Ce n’est que plus tard dans la journée qu’il appelle son fils Nicolas d’aller le chercher et de l’amener à l’hôpital. Il aurait effectivement raconté les circonstances de son drame à son fils Nicolas.

Il semblerait qu’une fois sur place, il aurait été maîtrisé par les gens du coin qui lui auraient fait la fête en lui versant de l’eau chaude sur la face et sur les parties intimes avant de le relâcher. Dans un dernier sursaut d’énergie, il regagnera sa voiture et s’éloignera du lieu du drame avant d’appeler son fils Nicolas. Ce dernier l’amène d’abord à l’hôpital central, puis à l’hôpital général de Yaoundé où on les orientera vers l’hôpital Laquintinie de Douala seule unité spécialisée pour les grands brûlés d’où son transfèrement à Douala où il rendra l’âme à 23 heures le mercredi 9 juillet 2014 des suites de brûlures très graves. Ceci contredit donc la thèse de ceux qui affirmaient qu’il avait été calciné dans son véhicule.

La gendarmerie de Mfou, lieu de résidence de Marcel Dieudonné n’est donc pas compétente pour ouvrir une enquête car, les faits se sont plutôt déroulés dans le département de la Lékié, arrondissement d’Okola. Donc seule la compagnie de gendarmerie de Monatélé est seule responsable et compétente. Le corps a donc été déposé à la morgue de l’hôpital Général de Yaoundé. «La précipitation étant source d’erreurs, elle finit toujours par emporter les impatients». Le journaliste se doit de s’informer à la source et de respecter les faits car ceux-ci sont têtus tandis que les commentaires sont libres.

Les journaux ont seulement dit qu’il est décédé à l’hôpital Laquintinie de Douala alors que le drame a eu lieu à Okola. La raison est simple : l’unique unité hospitalière en charge des grands brûles est cet hôpital qui dispose des ressources humaines et du matériel adéquat. Nous avons donc pris soin de nous rendre à Mfou au domicile du défunt sis au quartier haoussa de Mfou où certaines langues se sont déliées.

Malheureusement, il n’est pas permis de tirer ni sur les ambulances, ni sur les corbillards. Nous vous présentons seulement les faits que la famille ne peut point démentir car, entre l’hôpital central de Yaoundé et le lieu du drame dans la zone d’Okola, le père Dieudonné a eu le temps de se confier à son fils sur les raisons de cet accident dramatique. Nous préférons donc ne pas ouvrir la boîte de Pandore car, nous n’en sortirons jamais. Paix à son âme.

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