Cameroun – crédit scolaire : période de veau gras pour les établissements bancaires

Le credit reste un piege pour l'emprunteur

A quelques semaines de la rentrée scolaire les établissements de crédits multiplient des astuces pour aguicher au maximum les parents d’élève
Période de vache grasse pour les établissements bancaires, la saison des crédits scolaire qui correspond aux mois d’août et septembre est toujours un moment très attendu par les banquiers, qui mettent les petit plat dans les grande pour faire croître au maximum leur chiffre d’affaire.

En cette veille de rentrée scolaire au Cameroun, les banques et autres institutions de microfinance rivalisent d’offres, pour permettre aux parents d’élèves de préparer sereinement la rentrée scolaire prévue le 5 octobre 2020, après 6 mois de vacances imposées par la pandémie du Covid-19. C’est ainsi qu’il quasiment impossible d’échapper aux affiches qui tapissent les espaces d’affichage des banques et des panneaux publicitaires dans les rues, pour annoncer les crédits scolaires.

Actuellement au sein des établissements de crédits, c’est le branle-bas, l’objectif étant d’aguicher 3 millions de clients dans les établissements de microfinances, et 2,14 million dans les banque. Une banque comme la BICEC affirme avoir accordé en 2017 des crédits pour 500 milliards de franc CFA, sur des dépôts estimés à 600 milliards de francs CFA, à ses clients, soutenus en partie par la campagne crédit scolaire (CRESCO), qui a permis de distribuer 21 milliards à 36 000 clients. Un chiffre qui normalement va considérablement augmenter cette année vue l’essor démographique. A la SCB, filiale d’Attijariwafa, les potentiels clients sont appelés à « anticiper sereinement la préparation de la rentrée scolaire avec le crédit scolaire SCB Sukul disponible dans 56 agence ».

Dans les établissements de crédit en général les taux d’intérêt se situent autour de 12 et 13% du montant emprunté qui doit être remboursé en 10 mois, mais il peut aller jusqu’à 24% dans certains établissements de microfinance. La dette est alors directement prélevée sur le salaire, les plafonds du prêt sont tout aussi fixés en fonction du salaire de celui qui en la demande.

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