Cameroun – CovidGate : Mediline perd son latin

Mediline médical Cameroon

Une pseudo société créée opportunément de toutes pièces à la faveur de la survenance de la pandémie mondiale du covid19 par un opérateur économique camerounais qui s’est toujours illustré dans des rebondissements rocambolesques avec ses partenaires sud coréens en pareilles circonstances.

Pour ce qui l’ont oublié, Mouhamadou Dabo est bien celui là qui en pleine crise économique dans les années 1990 se fit de l’argent, beaucoup d’argent d’ailleurs en livrant pour la première fois des voitures Ssangyong de fabrication sud coréenne bien sûr au ministère de l’administration territoriale sous le regretté Andze Tsoungui à tous les sous préfets du Cameroun. Un marché juteux passé en procédure d’urgence. Il y a lieu de croire qu’il est depuis lors,notre expert maison en la matière surtout en période de crise.

C’est pour ainsi dire un homme d’affaires des crise c’est à dire un charognard qui se nourrit des carcasses humaines générées par toutes les crises que traversent le Cameroun. L’opportunité offerte par la pandémie du covid19 ne pouvait que constituer une excellente aubaine pour qu’il se fasse de l’argent et surtout,beaucoup d’argent et comme toujours des complicités au sein du gouvernement. Il a d’ailleurs fallu de peu qu’il mouille Franck Biya dans cette dernière magouille. Il a fallu que celui ci se fende contrairement à son silence habituel,dans une sortie relativement cinglante pour rappeler qu’il n’a jamais eu à sa connaissance le moindre contact avec Mouhamadou Dabo et encore moins avec Manaouda Malachie quoique celui-ci soit membre du gouvernement.

À la lumière du covid19gate et quelle que soit l’issue des enquêtes en cours concernant des dizaines de membres du gouvernement et quelques centaines d’opérateurs économiques parmi lesquels selon toute vraisemblance, les élus du peuple camerounais, tout porte à confirmer dans le contexte actuel et en marge des dispositions désormais obsolètes pour lutter contre la corruption et la prévarication des caisses du trésor public, que le Cameroun devrait impérativement revoir son arsenal juridique en la matière. La gravité de la situation au regard des soupçons d’implication des députés dans ce scandale planétaire qui confirme le classement peu élogieux du Cameroun au rang de premier pays le plus corrompu du monde,invite Paul Biya a produire une ordonnance inspirée de la loi chinoise dite « anti crimes non violents »qui condamne des actes pareils à mort en première instance sans appel. Sinon,son magistère à la tête du Cameroun sera à jamais l’un des plus controversés de l’histoire de notre pays,lui qui voudrait que l’on garde de lui le souvenir de « celui là qui a apporté la démocratie et la prospérité ».

Si la première ambition malgré certains réglages à y apporter mais acquise dans l’ensemble est effective,il faut tout de même constater pour le déplorer que la prospérité demeure un véritable serpent de mer lorsque si l’on s’en tient au bilan non exhaustif de l’opération épervier qui ne semble plus dissuader qui que ce soit.

La construction d’une nation est certes un chantier permanent toutefois,chaque génération entrera dans l’histoire à l’envers ou à l’endroit en fonction de son apport concret à ce objectif collectif.
Paul Biya sait sans doute à quoi s’en tenir face à ce défi qu’est le Covidgate.

NPC/HNM INT’L

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