Cameroun – Coin du droit: Femme en pleine adultère et conséquences

Monsieur X a contacté notre service juridique afin d’avoir des éclaircissement sur sa situation de couple.
Comme lui, consultez nous gratuitement pour des conseils juridiques. Avant de prendre une décision, rassurez que elle est légalement permise car on ne cessera jamais de le dire, « nul n’est censé ignorer la loi. » Lisons le plutôt: « Bonjour à vous! J’ai 53 ans et ma femme 30. Nous nous sommes mariés légalement  le 11/04/2010, régime monogamique. Et ma femme a abandonné le domicile conjugal depuis le 10 décembre 2013. Évoquant des raisons dont elle n’a aucune preuve . Elle mène sa vie comme elle veux dans la même ville que moi , Maroua.  Malgré toutes les démarches, elle ne revient pas. Tout ce passe comme si elle m’avait épousé par intérêt;  Ses attentes ayant été déçues, elle m’a quitté quand j’étais atteint d’un cancer de la peau, maladie non contagieuse. Pourtant on se marie pour le meilleur et pour le pire. Autre raison évoquée, qu’il me reste moins de 10 ans pour aller en retraite. Or je voudrais être avec ma femme. Qu’encoure t – elle ? Peut – il y avoir réparation de préjudice en cas de divorce ? Que faire? Je vous remercie pour l’opportunité que vous m’avez offerte ; Merci« 

Réponse de notre conseil
Bonjour Monsieur X !
Votre femme est en pleine adultère. Si vous décidez de demander le divorce, elle se fera sur cette base. Et dans ce cas, votre femme encourt des sanctions prévues par le Nouveau code pénal camerounais en ces termes : «  est  puni d’un emprisonnement de deux (02) mois à six (06) mois ou d’une amende de vingt-cinq mille (25 000) à cent mille (100 000) francs, la femme mariée qui a des rapports s*e*xuels avec un homme autre que son mari. » article 361 alinéa 1 dudit code.
L’alinéa 3 du même article précise que « la poursuite ne peut être engagée que sur une plainte du conjoint offensé ». Et au cas où elle se repentirait les alinéas 4 et 5 prévoient ceci « al.4 : la connivence ou le pardon du conjoint offensé empêche ou arrête toute poursuite ;
Al.5 : « le conjoint offensé peut arrêter l’effet de la condamnation prononcée contre l’autre conjoint, en acceptant  de poursuivre ou de reprendre la vie commune».
comme vous voulez que votre épouse revienne c’est à vous d’en faire un bon usage. Merci pour votre confiance et bonne chance !

Estelle Djomba Fabo
Conseiller juridique
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