Cameroun – Cinéma : Yarha, clap d’ouverture le 9 novembre

L’édition 2018 de la semaine internationale du 1er film sera marquée par l’entrée des compétions avec le prix « Diamant Ongola » du meilleur film. Les femmes et les jeunes seront aussi à l’honneur.

La Semaine internationale du 1er film ou Yarha grandit bien. Chaque année depuis 2014, ce festival donne l’opportunité aux cinéastes de présenter leur première réalisation, montée souvent au bout de nombreux sacrifices, pour servir de modèle d’inspiration à ceux qui souhaitent travailler dans le 7ème art. La 5ème édition qui s’ouvre le 9 novembre inaugure la montée des marches. Celles de l’hôtel de ville de Yaoundé, lieu de la cérémonie comme aux festivals Ecrans Noirs ou de Cannes.

Des innovations ont été apportées à Yarha 2018. Tenez ! La programmation est une ouverture sur le monde avec 46 films de 4 continents. Le public de Yaoundé et ses environs pourront regarder des œuvres originales véhiculant des identités culturelles et des regards singuliers de cinéastes d’Afrique (Sénégal, Cameroun), Maghreb (Tunisie et Egypte), d’Europe (France, Espagne, Allemagne, Grande Bretagne, Luxembourg, Turquie), d’Amérique (Etats-Unis, Equateur) et d’Asie (Iran, Inde, Hong-Kong, Turquie).

Yaoundé, capitale du cinéma

Pour projeter une offre aussi diversifiée, 5 salles ont été retenues. Le Centre culturel camerounais (Ccc), Sita Bella (Mincom), la Fondation Tandeng Muna, l’Institut français et Canal Olympia.« Cette année, le festival s’ouvre à la compétition avec le prix « Diamant Ongola », réservé au meilleur long métrage des 15 films en compétition et le prix du public. Ils sont destinés à encourager les réalisateurs talentueux», a indiqué Sylvie Mwet, la promotrice de Yarha lors d’une conférence de presse le 31 octobre à l’ambassade d’Espagne. L’un des objectifs de Yarha est d’inciter plus de femmes et de jeunes à embrasser les différentes professions du cinéma avec détermination. D’ailleurs sur les 15 films en compétition au moins 7 sont faits par des réalisatrices.

Très jeunes parfois. Pour mener à bien cet objectif, Yarha propose des espaces professionnels avec des ateliers sur la production, la mise en scène et la direction des acteurs, le maquillage et les effets spéciaux. Des partenaires sûrs accompagneront Sylvie Mwet et son équipe qui veulent faire de Yaoundé la capitale du Cinéma à l’image d’Ouagadougou au Burkina-Faso. Au rang desquels l’ambassade d’Espagne. « C’est un plaisir pour moi, comme ambassadeur d’Espagne et cinéphile de collaborer à cette 5ème édition de Yarha. L’ambassade l’a déjà fait l’année dernière et se réjouit de pouvoir continuer à collaborer avec cette Semaine internationale du 1er film », a dit Ramon Moreno, lors de la conférence de presse en soulignant que le film « Eté 93 » de Carla Simon représente son pays, l’Espagne, à ce festival.

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