Cameroun – Charly Mbock répond à l’attaque d’un pseudo professeur

Charly Mbock

Le 8 décembre dernier, le professeur Charly Gabriel Mbock Makaï a adressé une vive réplique à un certain Dr Titi Nwel Pierre. Ce dernier s’était attaqué à lui dans une intervention radiophonique, dénigrant à l’avance une conférence qu’il devait donner le lendemain à Eséka.

Droit de réponse

Dans une lettre ouverte au vitriol, l’universitaire camerounais use de son droit de réponse pour remettre les pendules à l’heure. Il reproche notamment à son détracteur de l’avoir traité avec condescendance, sous-entendant qu’il raconterait « n’importe quoi » dans cette conférence qu’il n’avait même pas encore écoutée.

Une polémique très personnelle

Le ton est donné. S’ensuit un règlement de comptes en règle entre les deux hommes. Charly Mbock reproche à son contradicteur de s’être focalisé abusivement sur sa personne plutôt que sur le thème de la conférence, à savoir la figure de Ngog Lituba, important pour l’identité du « peuple de la grotte ».

Il pointe également du doigt l’absence de son détracteur le jour J, malgré une invitation formelle de sa part. Preuve s’il en fallait qu’il ne visait qu’à nuire sans prendre part au débat scientifique.

Le droit des titres académiques

C’est alors que le débat glisse sur le terrain des titres et diplômes académiques. Avec virulence, Charly Mbock accuse son opposant de s’arroger abusivement le titre de « Professeur » alors qu’il n’est que « chargé de cours ». Rappelant sa propre carrière scientifique jalonnée de travaux de recherche et son statut de « Directeur de recherche », il lui interdit de traiter en « jeune collègue » un aîné hiérarchique.

Une charge violente

La missive se termine sur une attaque en règle, frôlant l’insulte. Evoquant l’origine du nom de son opposant en langue maternelle, Charly Mbock l’associe à… un animal à queue. Avant de le renvoyer brutalement dans son étable, estimant que cette controverse ne méritait pas qu’il salisse son image dans les réseaux sociaux.

Une joute verbale musclée dont l’écho risque de résonner encore longtemps dans le landerneau universitaire camerounais. Elle illustre combien le milieu académique peut se montrer impitoyable dans la défense de prérogatives et la reconnaissance des titres scientifiques.

Par Jean-Claude Mbia, pour 237online.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *