Le bihebdomadaire, Aurore Plus, publie dans son édition n°1740 du 24 novembre 2015, une interview de son rédacteur en chef, Mathieu Natahanaël Njog, qui déclare exactement ceci : «Nous nous étonnons qu’après la tenue de sa 2e session, (le 17 novembre 2015, ndlr) la Commission de délivrance de la carte de presse «n’est» pas cru bon de faire une sortie officielle pour annoncer les grandes résolutions qu’elles avait prises.
L’exclusivité a été réservée au quotidien La Nouvelle Expression dont le président national de cette commission est le promoteur. Une discrimination et une partialité qui laisse songeur sur ce que sera l’orientation de cette commission lorsque viendra le moment de la délivrance de la Carte de presse».
La Nouvelle Expression tient à faire les précisions suivantes :
1-C’est le quotidien Mutations, certainement bien introduit dans cette commission, qui annonce en exclusivité à la page 7 de son édition du 17 novembre 2015 que «les membres de la commission nationale de la délivrance de la carte de presse se réunissent ce jour dès 9h au ministère de la communication (Mincom) à Yaoundé». On peut se rendre compte que La Nouvelle Expression n’était même pas dans les secrets des dieux. Parce qu’une telle information l’aurait bien intéressé, pour des raisons évidentes.
2- A la fin des travaux de la Commission, son président, Séverin Tchounkeu, a fait une déclaration aux journalistes, dont celui de La Nouvelle Expression, qui ont eu le flair de l’information et qui sont allés camper au Mincom. Les lecteurs, les auditeurs et les téléspectateurs des médias qui comptent ont relayé les déclarations du président de la Commission de délivrance de la Carte de presse pendant plusieurs jours, jusqu’aujourd’hui. Monsieur Nathanaël Njog doit certainement être seul à reprocher au reporter de La Nouvelle Expression qui a le souci professionnel de mettre le maximum d’informations à la disposition des journalistes en particulier et au public en général, de poser davantage de questions au président de la Commission sur une pièce qui va révolutionner la vie des membres de sa corporation. Alors, soit monsieur le rédacteur en chef de Aurore Plus est de mauvaise foi, soit il ne lit, ni n’écoute, ni ne regarde les confrères. Une posture que nous nous gardons de qualifier. par décence.
La Rédaction