Cameroun: Boko Haram oblige les populations à déserter les villages

Soldats Boko Haram

Selon elles, les mesures de sécurité ne sont pas rassurantes, avec le terrorisme qui persiste dans le Mayo-Moshota.

Pour ne pas être les prochains sur la liste, les habitants ont décidé de quitter les lieux, depuis qu’est survenue l’attaque du village Ouzal dans la nuit du 15 au 16 février. Composés en majorité de femmes et d’enfants, les fuyards se dirigent à Koza, pour être hors de danger. Selon l’information qu’a reçu votre journal en ligne 237online.com, aucune autorité ne s’y est rendue, au lendemain de cette attaque, pour leur apporter du réconfort ou pour les entretenir.

On dénombre plusieurs centaines de personnes déplacées internes. « Depuis le drame du 15 février dernier, nous avons tout perdu dans l’incendie. Quand vous voyez les Boko Haram traverser impunément, deux villages camerounais pour venir vous tuer, piller, bruler nos maisons, jeter nos enfants dans les flammes, couper les oreilles des femmes et leurs avec la lame rasoir sans qu’on ne soit capable de les en empêcher, il n’y’a pas meilleur solution que de fuir », déclare Boukar Haman, un des fuyards, qui a vu sa maison rasée par les flammes. Sont contraints de continuer à passer les nuits dans les grottes ceux qui n’ont nulle part où aller.

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