Emmanuel Ndoumbe Bosso a été kidnappé hier par des inconnus. Les attaques terroristes se multiplient au-delà de la région du Nord-Ouest.
Emmanuel Ndoumbe Bosso a été libéré hier en soirée après avoir passé plus de six heure s de temps dans les mains des ravisseurs. « Il a été enlevé par des personnes inconnues et amené dans un lieu que nous ne maîtrisons pas. Il a été enlevé au moment où il allait prendre part aux entrainements du jour » , explique un cadre de Yong Sports Academy, l’équipe de Ligue 1 pour laquelle il travaille. Selon nos sources, il lui est reproché de continuer à travailler, alors que le mot d’ordre est la paralysie de toutes les activités pilotées à partir de Yaoundé. De sources introduites, l’on les ravisseurs ont exigé une somme de 10 millions F. Cfa comme rançon. Pour l’instant difficile de savoir si une rançon a été payée avant sa libération. L’ancien entraîneur de Cetef de Bonaberi, Union de Douala et Astres de Douala est en service depuis plus de trois ans à Bamenda au sein de l’équipe Yong Sports. Joint au téléphone, certains de ses collègues sont en prières. Ndip Akem Victor était son adjoint entre 2011 et 2012 dans la tanière des Lions A’ au Soudan pendant le CHAN (Championnat d’Afrique des Nations).
Ce rapt intervient au lendemain de la mort de Joël Tidi ke, un policier assassiné dans l a journée du samedi 16 mars 2019. Gardien de paix principal, cet originaire de l’Adamaoua travaillait à Bamenda depuis 17 ans, sur 19 ans de service de sources internes à la police, lorsqu’il a été brûlé par des miliciens armés, non loin de son lieu de travail, au Groupement mobile d’intervention (Gmi). La crise anglophone a connu une extension dans la région de l’Ouest, où les groupements Fongo Tongo et Fongo Ndeng ont été l’objet d’attaques sécessionnistes, avec morts d’hommes dans la nuit du 16 au 17 mars 2019. Au moins troisvillageois et un assaillant sont morts dans ces attaques, a confié une source à Dschang. Lundi, des témoins ont affirmé avoir entendu des tirs nourris d ans ces localités de la Menoua.
Car avant l’enlèvement du coach, c’est le Délégué régional de l’Environnement qui avait d’abord été kidnappé, puis relaxé, alors que d’autres fonctionnaires avant sont restés introuvables. De nombreux salariés et fonctionnaires ont en effet reçu la visite nocturne des assaillants ces derniers temps, qui voulaient leur « effort de guerre » . Ce rapt intervient au lendemain de la mort de Joël Tidike, un policier assassiné dans la journée du samedi 16 mars 2019. Gardien de paix principal, cet originaire de l’Adamaoua travaillait à Bamenda depuis 17 ans, sur 19 ans de service de sources internes à la police, lorsqu’il a été brûlé par des miliciens armés, non loin de son lieu de travail, au Groupement mobile d’intervention (Gmi). La crise anglophone a connu une extension dans la région de l’Ouest, où les groupements Fongo Tongo et Fongo Ndeng ont été l’objet d’attaques sécessionnistes, avec morts d’hommes dans la nuit du 16 au 17 mars 2019. Au moins trois villageois et un assaillant sont morts dans ces attaques, a confié une source à Dschang. Lundi, des témoins ont affirmé avoir entendu d es tirs nourris dans ces localités de la Menoua.
