Cameroun: 66 000 candidats à l’assaut du Cep à l’Ouest

Ils bravent depuis hier le premier diplôme de leur cursus scolaire. Ce sont des élèves studieux rencontrés dans les différentes salles d’examen.
Depuis hier, mardi 14 juin 2016, ils bravent les épreuves écrites du Certificat d’études primaires (Cep) pour ceux de la série francophone et du First living certificate pour les élèves de la série anglophone. 237online.com D’après le délégué régional de l’Education de base de l’Ouest, Léopold Yimga Djamen, il y a 61.000 candidats qui affrontent le Cep et 5000 autres qui concourent au First living certificate. Landry Kouam, un candidat âgé de neuf ans, s’est dit satisfait après les épreuves de français et de mathématiques. « Je ne vois rien qui était dur. Je pense que j’ai bien composé en français et en mathématiques », se réjouit d’ores et déjà cet élève. Il est tout de même réservé quand il parle de l’épreuve de Technologies de l’information et de la communication (Tic), une matière qui a été peu enseignée dans son école, située dans l’arrondissement de Bafoussam 2ème, à cause de l’absence d’énergie électrique. En effectuant le tour dans une dizaine d’établissements scolaires primaires des départements de la Mifi et des Bamboutos, le délégué régional de l’Education de base de l’Ouest et ses collaborateurs disent avoir pu apprécier le déroulement des examens. « Nous n’avons constaté aucune difficulté durant ce premier jour. Les épreuves sont arrivées à temps, le matériel également. Les membres de l’équipe de surveillance et du secrétariat retardataires ont vite été considérés comme absentéistes et remplacés », précise Léopold Yimga Djamen. Dans certains centres, les épreuves prévues pour débuter à 7h30 ont connu du retard à cause du temps mis pour trouver des suppléants aux surveillants absents à l’heure du début des premières épreuves. Les absences les plus inquiétantes par endroits sont celles des candidats. La délégation de l’Education de base dit ne pas être encore capable de donner le chiffre exact du nombre d’absent. Certains sont annoncés malades, d’autres transférés dans d’autres établissements suite aux affectations de leurs parents. On évoque aussi le cas des élèves qui ont tout simplement décidé de ne pas se présenter. La raison d’après un enseignant : « avec ou sans Cep, les élèves réussissent à poursuivre leur cursus scolaire normalement. C’est un diplôme qui n’est demandé dans aucun concours officiel », analyse sous anonymat ce maître d’école.

Honoré Feukouo

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