Maurice Kamto vient de lancer un appel solennel à la diaspora camerounaise en qualifiant la présidentielle d’octobre 2025 de « bataille pour le réveil de l’âme du Peuple Camerounais« . L’opposant historique à Paul Biya affirme que ce scrutin « déterminera le destin de notre pays pour les décennies à venir« , marquant potentiellement la fin de 43 années de gouvernance du régime actuel. Ces déclarations fracassantes relancent déjà la course à Etoudi avec une intensité inédite.
Enjeux décisifs : « le destin du pays en jeu«
Maurice Kamto hausse le ton en présentant l’élection présidentielle camerounaise d’octobre 2025 comme un tournant historique majeur. « Si l’élection présidentielle au Cameroun a lieu tous les sept ans, celle de 2025 déterminera le destin de notre pays pour les décennies à venir », déclare-t-il solennellement.
Cette rhétorique volontairement dramatique s’inscrit dans une stratégie de mobilisation maximale de ses soutiens. L’ancien ministre mise sur l’usure du pouvoir de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, pour galvaniser ses troupes.
L’universitaire réputé qualifie même ce scrutin de « bataille pour le réveil de l’âme du Peuple Camerounais », suggérant une dimension quasi mystique à cette échéance électorale.
Stratégie diaspora : mobilisation générale annoncée
Le candidat déclaré concentre ses efforts sur la diaspora camerounaise, considérée comme un réservoir de voix déterminant pour l’issue du scrutin. Cette communauté expatriée, notamment celle installée en Europe et en Amérique du Nord, représente un enjeu électoral crucial.
Maurice Kamto appelle à « un effort exceptionnel, dicté par le caractère historique du moment ». Cette mobilisation anticipée révèle sa volonté de structurer une campagne d’envergure internationale pour contester la succession de Paul Biya.
L’opposant affirme compter « uniquement sur le Peuple camerounais » pour remporter cette élection, écartant implicitement tout soutien extérieur et revendiquant une légitimité populaire pure.
Cette montée en puissance rhétorique de Maurice Kamto annonce-t-elle un véritable séisme politique en 2025 ?