La délégation des Forêts et de la Faune a mis la main sur cette cargaison mardi à Ndokoti.La lutte contre le braconnage reprend du poil de la bête (c??est le cas de le dire) dans la région du Littoral. Mardi dernier, 200 pièces de gibier ont été saisies par le personnel de la délégation régionale des Forêts et de la Faune, du côté de Ndokoti. Il s??agissait notamment de varans, de pangolins, porcs-épics, crocodiles, tortues et bien d??autres. Tout est parti d??une information mise à la disposition des autorités de la ville par des partenaires de la société civile. Ces derniers faisaient état de la présence anormale de plusieurs animaux au « Marché
mondial » de Ndokoti. Le délégué régional a, dans un premier temps, recoupé l??information grâce à des contacts. Il ressort de la descente sur le terrain qu??il existe un grand marché illégal de vente de gibier.Sans crier gare, le délégué, accompagné des forces de l??ordre et de quelques collaborateurs, se sont alors rendus sur les lieux entre 10h et 11h mardi dernier. Cette descente a permis de saisir 140 animaux morts et une soixantaine de spécimens encore vivants. Ces produits ont immédiatement été mis à la disposition des populations à moindre coût. Durant cette opération, deux personnes ont interpellées.Pour Joseph Ntsengue Levodo, délégué régional des Forêts et de la Faune du Littoral, le Minfof a, dans sa réglementation en vigueur et selon sa stratégie de contrôle forestier, prévu la répression dans la lutte contre le braconnage. Il est question ici de faire comprendre aux populations qu??il y a des espèces dont la chasse sans permis est interdite. Il est à cet effet demandé aux consommateurs et vendeurs de se procurer leur « viande de brousse » auprès des personnes en possession d??une autorisation du Minfof. La prochaine étape de cette nouvelle bataille qui commence sera une descente dans les brousses et les villages pour sensibiliser les populations sur l??importance du respect de la forêt de la faune.
