Prisonier menotté

Cameroun: 19 présumés bandits écroués à NGAOUNDERE

Société





Après l’exploitation des 6 bandits arrêtés dans la nuit du 14 au 15 juillet 2014 et présentés aux autorités et populations locales le 21 juillet 2014, 19 autres personnes ont été arrêtées et détenues dans les cellules de la légion de la gendarmerie de Ngaoundéré.[pagebreak] Selon une information obtenue grâce à une source interne de la légion de la gendarmerie, «ces hors-là loi sont tous des complices d’un gang.
Nous avons utilisé une technique simple. Après l’arrestation des six membres du gang qui ont commis des multiples attaques, on attendait des gens qui viendraient négocier et verser de l’argent pour la libération de ces hommes», explique notre source. Une technique bien connue des enquêtes policières et qui a vite eu les effets escomptés. Deux jours après la présentation des six malfrats aux autorités, un certain Ousmane se pointe à la légion de la gendarmerie dans le but de négocier la libération de malfrats.

Il est immédiatement arrêté par les éléments de la gendarmerie. Cet homme qui habite à Meiganga est présenté, selon notre source, comme celui qui finançait le gang. Après enquête, Ousmane a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il dévoile aussi les noms des autres membres du groupe qui étaient en cabale. Le 5e Bataillon d’Intervention Rapide (Bir) va alors prêter main forte à la gendarmerie pour arrêter les autres bandits.

« Des malfrats recrutés par Ousmane qui opéraient dans la région et s’évaporaient par la suite dans la nature après chaque opération. Ce recrutement se renouvelle à chaque projet d’attaque», explique le chef de bataillon Ndongo, commandant du 5e Bir. L’arsenal retrouvé chez Ousmane était constitué de plusieurs fusils, de pistolets, de cartouches.

Le commandant de la compagnie a salué la collaboration de la population car selon lui, c’est grâce à cette population que les forces de l’ordre ont mis la main sur ces bandits. Pour l’heure, ces 19 bandits tous membres du groupe sont gardés à vue à la légion de la gendarmerie. «Nous allons les conduire devant le procureur général de la République avant de les déférer à la prison centrale de Ngaoundéré. Ils seront tous punis en fonction des crimes qu’ils ont commis», conclu le commandant de la compagnie.

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