Cameroun: 161 milliards en danger à CAMTEL !

La Cameroon télécommunications (Camtel) vient d’obtenir un autre prêt de 158 milliards de francs cfa qui vont s’ajouter aux 3 milliards de francs cfa signée le 12 novembre 2013 à Yaoundé, en présence de MM. Alamine Ousmane Mey et Jean-Pierre Biyiti Bi Essam, respectivement ministre des Finances (Minfi) et ministre des Postes et télécommunications (Minspostel).[pagebreak] Des prêts relatifs au parachèvement des travaux de préparation des sites et de génie civil dans le cadre du projet NBN en vue du déploiement de la fibre optique à haut débit. Pendant que David Nkoto Emane, le directeur général de la Camtel est engagée dans un vaste processus de modernisation de son offre technique, à travers la mise sur pieds d’infrastructures de pointe sur l’ensemble du territoire national, les organisateurs permanents de la contre révolution, des mecs et dames plus mouillés que le directeur général, bavent leur rage bafouée! Portant des coups à la paix et à la stabilité de l’entreprise qui les emploie au point de projeter un sabotage du projet National Broad band network (NBN). Enquête dans un panier à crabes.
C’est évidemment risqué que de prétendre lever le voile sur les principaux instigateurs de ces complots qui se trament en catimini et loin des yeux des citoyens et citoyennes que nous sommes. Complots à l’origine de bien des drames et conflits et dont le journal Le Renard se gardent bien d’en identifier les véritables auteurs. Plus souvent que moins, ils pointent plutôt du doigt ceux et celles qui en sont les premières victimes.
Comme dans les tentatives antérieures, l’intention de nuire est à peine voilée dans cette vraie-fausse collaboration. Si un tant soit peu, l’esprit de nuisance et de médisance peut ne pas habiter certains cadres, Camtel marchera d’un pas de géant vers l’avenir.
Parmi les amphitryons supplémentaires figure certains directeurs, sous-directeurs et autres chefs de service ayant des ramifications avec quelques pontes du régime qui lorgnent de loin la direction générale de la Camtel.
Des sanctions contre les hauts cadres défraient, depuis quelques jours, la chronique. Selon les informations distillées çà et là, des intouchables sont récemment passés au conseil de discipline. Des mises à pieds de huit jours assorties des blâmes. Des protégés du secrétariat général de la présidence de la République et autres responsables relevés de leurs fonctions pour fautes lourdes. D’autres ont été mutés. A l’heure où l’inertie a fait son lit à la cameroon telecommunications, il était temps pour David Nkoto Emane, de sortir de son calme habituel pour un rappel à l’ordre. Entre détournements, trafics d’influences, mépris et non respect des instructions de la hiérarchie, prostitution, retards et absence non justifiés au service, coups bas , promotion des sectes et magie noire dans les bureaux, difficile pour le top management d’implémenter sa marque.
La décision du directeur général de la camtel rendue publique le 17 février 2014, alors même qu’il se trouvait à Buea dans le cadre des festivités marquant le cinquantenaire, continue d’alimenter les commentaires. Si les sans galons de la Camtel et autres observateurs saluent cette décision du directeur général, force est de constater que la décision de David Nkoto Emane reste controversée. D’abord, certains y voient une décision à tête chercheuse. A en croire certains : « Sinon, comment comprendre qu’un cadre compétent et apprécié de tous comme l’Ex- Régional de l’Est soit relevé de ses fonctions et remis à la disposition d’un conseiller technique ? Comment comprendre que la communication de Camtel ne soit pas à mesure d’apporter des éclairages à temps réel face aux agréments et que les responsables restent intouchables? Pourquoi laisser les directeurs, sous-directeurs et même les chefs de service devenir des prestataires de service dans l’entreprise qui leur emploie ? Pire encore, une sous-directrice qui refuse de céder son ancien poste de secrétaire du DG…parce que juteux et stratégique ».
En attendant des réponses et bien d’autres aux différentes interrogations , il est à préciser que David Nkoto Emane ne fait pas partie des personnalités que je place au premier plan de mes préférences, mais il ne m’est pas antipathique et je lui reconnais un dynamisme rare et une vive intelligence jamais prise en défaut. Il évolue dans une cage aux Lions avec quelques chacals et crotales autour, mais arrive toujours à esquiver leurs coups de Jarnac qu’il retourne à l’envoyeur!
Si on étudie sereinement la gestion de la Camtel depuis neuf ans que Nkoto Emane est aux commandes, on constate qu’il a été effectivement floué par ses directeurs qui ne lui pardonnent pas de les avoir démasqués. Mais les Lions et leurs compères, les chacals et les crotales sont toujours à ses trousses en bavant de rage et recherchent une vengeance à laquelle ils n’ont pas droit! Il faut à David Nkoto Emane un moral extraordinaire pour faire front et finalement les renvoyer dans leurs tanières.
Mais à travers sa personne, les comploteurs visent plus haut. C’est une partie de billard à trous! Un coup à trois bandes! Et après le carambolage qui tombera dans le trou? Là est la question!
Au cas même où il y aurait eu des irrégularités comme veulent le laisser entendre les comploteurs, en quoi le Directeur général serait-il concerné ? Pourquoi faut-il nécessairement verser des saletés sur son dos ? Comme dans les tentatives antérieures, l’intention de nuire est à peine voilée dans cette vraie-fausse collaboration. Si un tant soit peu, l’esprit de nuisance et de médisance peut ne pas habiter les employés, Camtel marchera d’un pas de géant vers l’avenir. En effet, à l’allure où vont les choses, il devient aberrant que certains esprits malins voient du mal partout. Cette culture de suspicion et de médisance qui se développe à un rythme effarant est en passe de devenir une véritable gangrène dans l’émergence de la Camtel.
Cette chasse aux grands comploteurs qui agissent sur l’avenir de nos sociétés est facilitée, d’une part, par l’accès toujours plus grand aux dossiers confidentiels que rendent possible certains responsables d’accès à l’information et, d’autre part, par cette magie de l’informatique qui permet de s’infiltrer partout. Toutefois, force est de reconnaître que tout cela ne conduirait nul part si, à la base, il n’y avait de ces personnes ayant fait le choix de la vérité quel qu’en puisse être le prix à payer. L’éveil des consciences ainsi que le courage et la liberté qui l’accompagnent rendent de plus en plus possible cette mise à nue de ceux et celles qui complotent dans le dos et à l’insu de David Nkoto Emane.

Étranglements
L’assainissement annoncé par le directeur général est bloqué par les caïds de la maison dont la haute mafia est une feuille de route honteusement affichée.
Le constat est alarmant. L’on parle des services payant qui aboutissent aux pourcentages de 10 à 40% lors des décaissements. Ce qu’on peut retenir pour le fonctionnement de cette entreprise, c’est des parrainages pour le suivi des dossiers sensibles où on se fait parfois escroquer.
Aucune lisibilité sur le processus d’évolution d’un dossier et de son aboutissement. En clair, l’on serait dans un système de corruption, de réseaux, de l’homos*e*xualité et de pillages. Bref, la peinture est entièrement noire. L’employer qui se revendique sérieux ne se reconnait pas dans ce tableau triste. Et se trouve en quelques sortes au crucifix. On comprend maintenant que l’action donne conseils à celui qui agit. Présentement, des insuffisances qui tournent autour de l’incompétence sont visibles. On le tient, à ce fait, le directeur général n’a aucune possibilité de sanctionner ces hauts cadres qui sont des véritables coupables. A Camtel, «tout le monde est grand, personne n’est petit». Difficile de donner des ordres même aux plantons encore moins les sanctionner. Parmi eux, se recrutent des espions, des services de lutte contre la corruption du pays et des ONG internationaux. La compréhension est simple, avec ce système de réseaux, l’assainissement par le directeur général en poste est difficile, voire impossible. Car, dans ce cas, la raison prend peur, si les promesses sont sans limites. En attendant, le retour à la conscience professionnelle des uns et des autres, on complote contre le projet National Broad band network.

Source: Nestor Nga Etoga, Le Renard

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