Le sous-préfet veut assurer la sécurité de l’espace urbain dans cette localité qui a commencé à goûter aux attaques rebelles.
C’est le drame des villes-villages ou encore des villages en cours d’urbanisation. En saison agricole, il est difficile de trouver un espace entre les maisons où des cultures ne poussent pas.
Les populations de Kouoptamo, dans le Noun, vont en faire les frais. Non pas pour des raisons d’urbanisme mais de sécurité. « le Sous-préfet de l’Arrondissement de Kouoptamo porte à la connaissance de toutes les populations de son unité de commandement de ce que, en raison du contexte sécuritaire actuel marqué par la menace d’attaques sécessionnistes, tous les champs de maïs dans l’ensemble du périmètre urbain de la Commune de Kouoptamo et ses environs, devront dans un délai de dix jours pour compter de la date de signature du présent communiqué, être nettoyés et élagués de leurs feuilles jusqu’à un (01) mètre de hauteur », signe l’administrateur civil qui commande cette portion du territoire national dans un communiqué rendu public le 27 juin 2022.
En rappel, des rebelles ambazoniens ont récemment fait une incursion remarquée au village Njitapon, situé à 5km du centre urbain de Kouoptamo, faisant des victimes surtout militaires. Le sous-préfet tient désormais à assurer la visibilité dans ses espaces. « Les agents de la commune seront autorisés au terme de ce délai à procéder à la destruction totale des exploitations non conformes », menace Landry Adrien Ebode.
