L’horizon s’éclaircit pour la légende du football camerounais. À quelques jours de la 14ème Assemblée générale extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF), une décision majeure vient bousculer l’échiquier du football continental. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a ordonné au Comité exécutif de la CAF de réintégrer Samuel Eto’o parmi les candidats à l’élection. Une victoire juridique qui pourrait redessiner l’avenir du football africain.
Un rassemblement décisif au Caire
Le 12 mars 2025, le Caire accueillera un événement crucial pour l’avenir du football africain. Les présidents des 54 associations membres et des six unions zonales se réuniront sous la présidence de Patrice Motsepe pour cette assemblée extraordinaire. Cette rencontre s’annonce particulièrement tendue dans le contexte des récentes décisions du TAS concernant l’éligibilité de certains candidats, dont le président de la FECAFOOT.
Comme nous l’avions déjà révélé sur 237online.com, les relations entre Samuel Eto’o et les instances dirigeantes du football africain traversent une période tumultueuse. La décision du TAS représente un tournant significatif dans ce bras de fer institutionnel.
Le TAS redéfinit les règles du jeu
La décision du TAS est nuancée et mérite une analyse approfondie. Si le tribunal ordonne bien la réintégration d’Eto’o sur la liste des candidats, il précise également que l’évaluation finale de l’éligibilité revient à l’Assemblée générale extraordinaire elle-même. En clair, le COMEX n’avait pas l’autorité pour écarter des candidatures, cette prérogative appartenant exclusivement à l’AGE.
Cette subtilité juridique explique probablement la récente rencontre entre Samuel Eto’o et le président Patrice Motsepe. Selon nos sources proches du dossier, cette entrevue aurait permis d’apaiser certaines tensions et d’envisager une sortie de crise honorable pour toutes les parties.