Cameroun – Douala : un ex-détenu braque ses propres parents après sa sortie de prison

Braquage familial Cameroun 2025 – un ex-détenu attaque ses parents à Douala

Sorti de prison depuis à peine une semaine, un homme de 33 ans a agressé ses propres parents dans la nuit de mercredi à jeudi à Bonapriso (Douala 1er).
Déguisé en cambrioleur, Cosmas E., déjà connu pour des faits similaires, a emporté plus d’1,2 million de francs CFA et blessé son père avant de prendre la fuite.

« Même masqué, j’ai reconnu sa voix », témoigne André N., son père, encore sous le choc.
Comment un fils peut-il en arriver à une telle trahison familiale ?

😱 Cameroun – Un braquage familial qui glace le sang

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 16 au 17 octobre 2025, à Bonapriso, un quartier habituellement calme de Douala.
Selon la gendarmerie, deux hommes cagoulés ont fait irruption au domicile du couple André et Marie-Michèle N., des retraités respectés du quartier.

« J’ai entendu un bruit, puis un homme m’a réveillée avec un couteau », raconte Marie-Michèle, encore tremblante.

Les agresseurs exigent alors “l’argent de la tontine du dimanche”.
Sous la menace, le couple remet 150 000 F et une bouteille de whisky. Mais l’un des braqueurs revient sur ses pas et blesse André N. avant de s’enfuir avec le butin.

Les enquêteurs découvriront plus tard que le principal suspect n’est autre que leur propre fils, Cosmas, sorti de prison à peine sept jours plus tôt, après cinq séjours carcéraux, dont un pour braquage à Édéa.

🔍 Un fils récidiviste et manipulateur

Après sa libération, Cosmas avait promis de “reprendre une vie normale” et de s’installer chez sa tante à Bonaléa.
Mais selon plusieurs proches, il aurait rapidement renoué avec ses anciennes fréquentations délinquantes.

« Il est revenu me voir le samedi, il semblait changé… je me suis trompée », confie sa tante Clotilde, émue.

Les gendarmes ont retrouvé plusieurs témoins attestant que le jeune homme préparait un “coup facile” pour “régler une dette”.
Des perquisitions sont en cours à Douala et Bonaléa pour retrouver le fugitif, actuellement activement recherché.

⚖️ Une histoire qui interroge : la récidive, un fléau silencieux

Cette affaire relance le débat sur la réinsertion des ex-détenus au Cameroun.
Selon une étude du ministère de la Justice (2024), près de 40 % des anciens prisonniers retombent dans la criminalité dans les six mois suivant leur libération.
Le manque d’accompagnement psychologique et socio-économique reste un facteur majeur de rechute.

« Tant qu’on ne leur offre pas une vraie deuxième chance, certains replongeront dans la violence », estime un sociologue à l’université de Douala.

À Bonapriso, la stupeur reste totale : un père poignardé, une mère traumatisée, et un fils en cavale.
Un drame de trop dans un Cameroun où la frontière entre rédemption et rechute semble de plus en plus fine.
Et vous, croyez-vous encore à la réinsertion après la prison ?

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