Les dirigeants accusent la Fédération de ne les avoir pas informés du passage de l’épreuve dans leur région.[pagebreak]La guerre entre adversaires aux dernières élections à la fédération camerounaise de cyclisme repart de plus belle. Cette fois-ci, c’est le Tour cycliste international du Cameroun qui fait office de champ de bataille. La mèche est allumée par la Ligue régionale de cyclisme du Littoral. Son président, ennemi juré des vainqueurs de l’élection fédérale de 2013, refuse de préparer et d’organiser le passage du Tour à Douala le 12 mars prochain. Dans un communiqué publié en fin de semaine passée, Emile Stéphane Abell à Moubep annonce que «la Ligue régionale du Littoral décline toutes ses responsabilités sur des perturbations qui pourront survenir lors du déroulement de cette course dans le Littoral».
Il conteste la légitimité des organisateurs, présentés comme «certains individus». Pour lui, ils n’ont pas le droit d’organiser le Tour parce que «la Commissions d’homologation des résultats des assemblées générales électives instituée par le Minsep qui en session du 9 avril 2013, a invalidé les résultats de la Fecacyclisme et considérant la sentence arbitrale N°0040/SA/CCA du 23 juillet 2013 rendue contre le président et son bureau par la chambre de conciliation et d’arbitrage du Cnosc revêtue de la force exécutoire depuis le 04 Août 2013 et qui ordonne la reprise des élections, vu le non-respect de l’article 68 du règlement intérieur de la Fécacyclisme et la logique de déstabiliser et faire sombrer la Ligue régionale pourtant en pleine émergence».
Selon son communicateur Guillaume Tchoupo Saphir, la Ligue de cyclisme du Littoral se plaint de n’avoir pas été associée à l’organisation du Tour 2014. «Le gouverneur de la région du Littoral nous à demandés si nous avons pris des dispositions pour accueillir le Tour ici, nous avons répondu que la fédération ne nous a pas informés», réagit le journaliste de Ltm tv. Il soupçonne les autorités fédérales de vouloir confier l’étape de Douala à la Ligue départementale du Wouri, – son alliée dans la région. Son alter ego David Eyengué ne confirme ses soupçons. Pour lui, il n’existe pas de préséance dans le choix du démembrement qui doit se charger d’accueillir la caravane à Douala. «La fédération peut choisir la Ligue départementale si elle a des problèmes avec la Ligue régionale ou son dirigeant», explique le communicateur de la Ligue de cyclisme du Wouri. Il parle ainsi au nom d’un bureau non reconnu par l’exécutif régional.
