Cameroun: Plus de 46 millions de poulets produits en 2013

elevage des poulets

Ce secteur d’activité a fait son bilan à l’occasion du salon international qui a fermé ses portes samedi dernier à Yaoundé.
La filière avicole au Cameroun serait donc en plein boom. Si l’on croit les chiffres donnés par le président de l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), Amadou Moussa, lors de la première édition du Salon avicole international de Yaoundé (SAVI), qui a fermé ses portes samedi dernier, cette filière compte environ 9 000 exploitations, toutes activités confondues, et a créé près de 320 000 emplois au Cameroun. En 2013, elle a produit 46 436 000 poulets de chair, ce qui équivaut à 69 654 tonnes de viande de volaille. La production des œufs de table, elle, étant de 119 340 tonnes. Une production qui selon l’Ipavic, est en constante évolution, mais qui fait face à une forte pression de la demande locale. D’où le besoin pressant de muter vers une aviculture de seconde génération pour pouvoir satisfaire le marché local et pourquoi pas exporter. Pour cela, Amadou Moussa, pense que l’aviculture camerounaise doit engager les chercheurs à trouver des solutions innovantes pour renforcer ses performances, et par là, sa compétitivité. De même, cette filière doit fixer les normes de production, et se donner les moyens de les faire respecter. Tout en parachevant son intégration verticale par le développement des métiers « aval ». Notamment pour la transformation, le conditionnement et la conservation. Aussi, pense-t-on à l’Ipavic, l’aviculture camerounaise passera de la commercialisation du poulet vif à la commercialisation du poulet prêt à cuire, et du poulet prêt à consommer. Les enjeux de cette mutation, précise le président de l’Ipavic, sont entre autres, assurer une meilleure couverture, et une régulation du marché national, satisfaire la demande locale, exporter les excédents et (pourquoi pas ?) susciter des vocations aux métiers avicoles. Et le SAVI de l’avis du ministre de l’Elevage, des Pêches et des industries animales, Dr. Taïga, qui est un cadre pérenne d’échanges entre tous les acteurs de cette filière peut faciliter l’augmentation de la productivité, la transformation et la commercialisation des produits de cette filière. Pendant trois jours donc, la SAVI a permis aux opérateurs camerounais et étrangers d’exposer leur savoir-faire, mais aussi, de nouer des contacts avec des partenaires. Il a noté que plusieurs communications scientifiques importantes animées par des universitaires et experts sur le développement de l’aviculture ont ponctué ce salon. La deuxième édition de ce salon a été annoncée pour 2016.

BLAISE NNANG

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