Cameroun – prix du riz: la brigade de contrôle du Mincommerce veille au grain

Sur instruction du ministre du Commerce (Mincommerce) Luc Magloire Mbarga Atangana, la Brigade de contrôle et de la répression des fraudes (Bcrf) a envoyé ses hommes sur le terrain, le 15 janvier à Yaoundé.
Pour s’assurer que les commerçants respectent à la lettre le prix homologué du riz, au lendemain de la rencontre avec les opérateurs du secteur organisée par Luc Magloire Mbarga Atangana le 13 janvier, la Bcrf que dirige Martin Charles Abessolo Monefong multiplie les descentes sur le terrain de la capitale politique. C’est ainsi que vendredi dernier, une équipe d’agents de contrôle conduite par l’inspecteur vérificateur Alima Messi a quadrillé trois espaces commerciaux de la ville: les marchés Central, du Mfoundi et de Mvog-Mbi. Et au terme de cette descente, le constat qui se dégage est celui de la disponibilité des stocks et du respect par les commerçants rencontrés du prix du riz tel qu’homologué par le Mincommerce.
Au marché du Mfoundi, par exemple, Chantal Tueno, commerçante, soutient que les ventes se passent plutôt bien depuis le début de l’année. Les prix homologués jusqu’ici sont affichés. En fonction des variétés de riz sur le marché, le prix du kilogramme varie de 350 à 500 francs Cfa. Pendant que le sac de 50 kilogrammes varie de 13 500 à 21 500 francs Cfa. Il est à relever que la grande partie du riz commercialisé sur le marché provient de l’étranger et principalement de l’Asie (Pakistan, Thaïlande, Malaisie, Chine…). C’est dire qu’il est grand temps pour les pouvoirs publics de promouvoir la culture locale de ce vivre très consommé par les Camerounais.
Approché, le chef de brigade rassure : «Les démembrements de la Bcrf du Mincommerce dans les régions se déploient pour s’assurer de l’application immédiate des résolutions prises, au terme des concertations tenues à Yaoundé entre le ministre et les opérateurs économiques. Pour le cas d’espèce, nous avons focalisé nos contrôles sur un produit qui est d’une importance capital pour les ménages, à savoir le riz qui a fait l’objet d’une refiscalisation (soit 5% des droits de douane, Ndlr), dans la loi de Finances». Il a également réitéré que les stocks de riz dans les magasins sont suffisants pour le ravitaillement du marché pendant les six prochains mois. Aux opérateurs véreux, le chef de brigade réitère les avertissements donnés par Luc Magloire Mbarga, il y a quelques temps : «Les opérateurs véreux verront purement et simplement leurs produits saisis. Il n’est pas question qu’ils gagnent le moindre 5 francs sur le dos des consommateurs».

Nadine Bella

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