Alerte : Du miel à base des huiles de vidange en circulation

Ce miel fabriqué en Arabie Saoudite a pour destination les pays africains.

C’est la triste réalité, mais qui l’eût cru ! en Arabie Saoudite, la police vient de découvrir une usine spécialisée dans la fabrication du miel à base des huiles de moteur usées, ce que nous appelons trivialement l’huile de vidange. Le comble du paradoxe dans cette découverte, est que selon les investigations menées par la police saoudienne, le miel ainsi distillé a pour seule et unique destination l’Afrique. Une vidéo de la police montre d’ailleurs les différentes étapes de la distillation du miel au sein de cette entreprise. Comme quoi, il ne s’agit pas d’une histoire montée de toute pièce pour éblouir les internautes.

Il est vrai que les autorités saoudiennes n’ont pas voulu ameuter l’opinion internationale, mais vraisemblablement, L’usine en question ne serait que la face visible de l’iceberg, car d’autres usines de ce genre foisonnent non seulement le Royaume d’Arabie Saoudite, mais plusieurs pays de l’Asie et du proche orient.

Cette découverte aussi inédite qu’ahurissante, d’autant plus qu’elle vient d’un pays qui de par son immense richesse, est censé être au-dessus de la mêlée, vient jeter un pavé dans la marre : Combien de mort faudra-t-il pour que l’humanité comprenne que « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». L’auteur de ce maxime devenu populaire ne croyait pas si bien dire, car manifestement le genre humain semble avoir vendu son âme au Diable.
L’énigme maintenant c’est de savoir depuis combien de temps cette pratique perdure. Puisque le rapport nous dit que la destination finale du miel mortifère est l’Afrique, quelle est la quantité qui a déjà été écolé dans les marchés africains ? quel impact ce miel aurait-il eu sur la santé des africains ? Mais en attendant les résultats, les uns et les autres pensent que la recrudescence de certaines maladies telles que l’insuffisance rénale, le diabète… n’est pas sans liens avec ces types de produits d’outre-mer.

Au Cameroun il existe un organe mis sur pied par les pouvoirs publics, qui s’occupe du contrôle de la qualité. Il est connu sous le nom de l’ANOR. Mais a-t-il les moyens logistique et même éthique pour mener à bout sa mission ?