Affaire Miss Cameroun : Le Comica réclame plus de 2 milliards F.Cfa

Cette somme représente le préjudice causé par le communiqué du ministre des Arts et de la Culture qui a annoncé la réappropriation du Concept par le gouvernement.

Le Comité d’organisation de miss Cameroun (Comica), exige une somme de deux milliards deux cent millions F.Cfa au ministère des Arts et de la culture.
Cette somme représente selon cet organe la réparation du préjudice causé depuis le 20 décembre 2018. D’après les responsables du Comica et leurs
avocats, le communiqué signé la semaine dernière par Narcisse Mouelle Kombi a causé des conséquences graves sur la 14ème édition du concours de beauté Miss Cameroun. Cette prochaine édition devait avoir lieu courant juin-juillet 2019 et plusieurs innovations parmi lesquelles l’attribution d’un salaire de 150.000F.Cfa par mois ont été annoncées le 19 décembre dernier par le Comica. Le 20 décembre 2018, le ministre des Arts et de la culture a rendu public un communiqué dans lequel il a annoncé, la décision du gouvernement de se réapproprier de l’organisation du concours Miss Cameroun. Avant cette sortie du ministre, le concours de Miss Cameroun était une propriété exclusive du Comica. Par voie d’huissier de justice, Ingrid Amougou, la présidente du Comica et ses conseils ont saisi le ministre des Arts et de la culture à travers un recours gracieux préalable afin que le communiqué signé le 21 décembre dernier soit annulé. Les avocats du Comica estiment que le ministre des Arts et de la Culture a violé la loi dans sa décision qui, selon eux n’est qu’un excès de pouvoir.
« Vous avez procédé de manière totalement illégale à une interdiction –substitution puisque vous avez décidé de manière inédite, inadmissible, dans un Etat de droit de vous réapproprier cet évènement toujours organisé par un privé qui n’a reçu de vous aucun agrément ni mandat par le biais d’une concession pour organiser le concours miss Cameroun », peut –on lire dans le document. Les avocats du Comica que cette mesure soit prise alors que depuis 2002 aucun concours de Miss Cameroun n’a constitué aucune menace de trouble à l’ordre public, à la sécurité publique ou encore à la tranquillité publique.

En rappel en se réappropriant le Concept Miss Cameroun, le ministre des Arts et de la Culture explique que : « cette mesure de la haute hiérarchie est consécutive aux incidents récurrents ayant impactés négativement ces dernières années ledit concours ».

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