13 Février 1933 – 13 Février 2020 : Happy Birthday Mister President! Quel destin ! Quel mois !

anniversaire Paul biya

Sans briguer un siège de député à l’Assemblée nationale, encore moins le mandat de conseiller municipal au cours du double scrutin du 09-02-2020, que vient de vivre le 237online.com, l’aura exceptionnelle du Président Paul Biya, qui célèbre aujourd’hui ses 87 printemps, plane très haut dans la stratosphère, à plus de 20 000 miles d’altitude, au-dessus de l’arène politique du Cameroun, d’Afrique et du monde.

De cet homme d’exception, l’on prédisait deux événements quasi récursifs au cours du mois de février 2020, qui s’allèche sous le monitorage imprédictible et imprévisible du Verseau, son signe astrologique : Primo, la participation régulière et régalienne du Premier citoyen camerounais au double scrutin du 09-02-2020… Secundo, la commémoration discrète et concrète de son 87ème anniversaire, le jour sacré et sacralisé du 13-02-2020… Mais, lui, en déjouant paris et pronostics, comme il sait si bien le faire, en a décidé autrement. Sans être directement et personnellement candidat à la chicane des Législatives et des Municipales 2020, le destin singulier du héros le mêle aux joutes, tandis que son auréole galactique l’oblige à survoler l’Olympe.

Bien que le double scrutin du 09-02-2020 fut une compétition circonscrite aux régions, c’est le pagne de la Présidentielle 2018, enjolivé de l’effigie du Président Paul Biya que l’on a plus aperçu dans une campagne électorale locale, où les candidats en lice faisaient office de figurants.

La vedette de Février 2020, c’est lui… Lui, SEM Paul Biya… Pas un autre, pas quelqu’un d’autre… Lui, Paul Biya… Président de la République du Cameroun, dont la Force de l’expérience a tenu le flambeau prométhéen de mascotte et porte-étendard des impétrants du RDPC…

Les pics du Président contre les petits politicards

La présence du Président au bureau de vote de l’école publique bilingue de Bastos, le 09-02-2020 a définitivement tranché en sa faveur. Une seule phrase du Grand rhéteur a suffi à clouer « les petits partis politiques » au piloris… Du grand art sarcastique… celui du maniement de l’ironie caustique… Et Pan ! les Camerounais retrouvaient le Biya qu’ils affectionnent tant… Le Biya qu’ils préfèrent de loin aux aventuriers saisonniers de la politique buissonnière.

Le boycott prôné par des politiciens vergogneux n’a pas eu lieu. SEM Paul Biya le savait, « le boycott du boycott » était l’enjeu principal des scrutins atrabilaires qui consacrent de manière définitive et sans possibilité d’appel, le génie politique du Président National du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, et la double hégémonie parlementaire et municipale du RDPC sur le landerneau politique du 237…

Les Camerounais ont rempli leur devoir civique, ils sont allés au vote, ils ont voté, contre vents et marées… défiant aux taux élevés de participation au vote, le score de la Présidentielle de 2018… à juste titre, un constat analytique s’impose.

Attention aux leurres d’une pseudo abstention

Si nous partons du constat de l’abstention dans les grands centres urbains comme Douala et Yaoundé, il faut d’abord tenir compte de deux faits ;

1- Le taux d’abstention à la Présidentielle 2018 à Douala était de près de 50 % ce qui donne un différentiel de 25 à 30%. À Yaoundé, en 2018, cela tournait autour de 40 %. Nous nous retrouvons dans les mêmes proportions chiffrées en 2020. Dans la région de l’Ouest, par exemple, les proportions sont également constantes.

2- Le surplus par rapport au différentiel en plus ne saurait représenter l’électorat d’un des « petits politiques » qui a fui, son pays le Cameroun, pour battre campagne en France, aux USA et au Canada, en insultant les institutions et les dirigeants du 237, en abandonnant ses militants, à mille lieues de l’épicentre du Cameroun, puisque cette frange de la population s’était déjà abstenue lors de la Présidentielle 2018.

3- Les 75% de taux d’abstention évoqués par une certaine presse pour catégoriser les métropoles de Douala ou Yaoundé ne représentent pas l’électorat de ce « petit parti politique » sans domicile fixe et sans électorat accrédité aux scrutins régionaux et locaux. Cet électorat est à chercher dans le différentiel et cela concerne seulement les grands centres urbains.

4- Au Grand Nord, le taux d’abstention est constant, avec un léger mieux, et une forte participation. Par conséquent le « petit parti » apatride est complètement absent en février 2020. Ce qui est conforme à la réalité de l’élection présidentielle de 2018.

Les déductions occlusives

Dès lors, prendre prétexte de l’abstention pour crier victoire est une erreur d’analyse de sociologie électorale. On constate plutôt une cristallisation de l’électorat : les électeurs fidèles au RDPC se sont déplacés pour lui assurer la victoire. Le PCRN de Cabral Libii réalise de bons scores là où, lors de la Présidentielle de 2018, il avait déjà bien réussi. Paul Éric Kingue reste un acteur politique du Moungo. L’UDC contrôle le Noun. Et certains partis ont pris pied par exemple dans la Lekié. Le grand Nord reste divisé entre RDPC, UNDP, FSNC et MDR en fonction de l’occupation du terroir. Et dans le NOSO, la participation est plus relevée que lors de la présidentielle de 2018. Par ailleurs, les dissensions au sein du RDPC relativement aux investitures ont poussé certains électeurs à s’abstenir dans la mesure où ils ne comprenaient les enjeux. Si le « le petit parti politique » qui végète de villes en villes en occident et aux Amériques était « un grand parti fort », il aurait dû affronter les élections, pour tout rafler par la démonstration de son assise politique. C’est tout simplement « un petit parti politique » qui use de délation et abuse de mensonge…

Or, le tribalisme et le mensonge ont ceci en commun… Ils s’évaporent au moindre souffle de l’harmattan… Les petits partis politiques ne subsistent qu’au timing de leur création spontanée, ils atteignent rapidement leur date de péremption. Leurs leaders et adhérents, sortes de tout-venant provisoires ne pouvant ni grandir ni s’agrandir…

L’histoire, témoin d’un destin d’exception made in Africa

Les leaders des « petits partis politiques » ont beau brailler et vomir leur bile amère et haineuse que la caravane-Cameroun avance, au rythme du Chef de l’Etat. En se trompant d’arènes et d’espaces de jeu, les wagons en perdition des « petits partis politiques » sont confinés à une cosmogonie régionale, tribale. Épopée sans apogée ? Dans un pays de 250 idiomes, il serait idiot de miser sur l’éthique ethnique et sur le repli identitaire obéissant à la logique illogique d’un instinct grégaire. La vérité est que SEM Paul Biya les a eus. Les leaders des « petits partis politiques sont mis à mal par un homme de 87 ans, qui célèbre allègrement son anniversaire ce 13-02-2020, sous la coupole du Christ… l’élu ici dans le contexte camerounais est semblable aux faux prophètes qui distillent la Parole du Christ, multiplient de faux miracles, et profanent son divin Nom… l’élu du « petit parti politique » n’est pas L’ÉLU… Ce n’est pas à force de répéter un mensonge mille fois qu’il devient Vérité d’Evangile…

On n’achète pas le Paradis à force de parodies…

Il ne suffit guère de se proclamer l’élu quand on n’a pas l’Onction de Dieu, la bénédiction des dieux, et les suffrages universels du Peuple… Tous les chrétiens n’ont pas reçu l’Esprit Saint, tout comme tous les hommes de Dieu n’ont pas le privilège du Saint-Graal.

On ne s’improvise pas à la Table du Seigneur, on y accède par la Grâce, par l’humilité, voire l’humiliation que connaissent tous les dévots… Qui mieux que Jean-Baptiste nous enseigne de nous passer d’imposture ? L’élu s’affilie au MENSONGE ridicule des PETITS… L’ÉLU, lui, sait patienter.

Depuis la décennie 60, Paul Biya a su patienter, il invite la jeunesse de 2020 à la résilience et à la patience… Il vient de faire jaillir une belle génération de jeunes qui osent et font avancer le Cameroun… Il apprécie la résurgence des jeunes à travers des partis politiques juvéniles. La relève politique est assurée. La résilience économique fait foi. Rasséréné, le Président Paul Biya en est satisfait, comme en témoigne le Message radieux du 10 février 2020, lendemain de vote, à la Jeunesse, issue de la Génération-Biya.

Joyeux Anniversaire Monsieur le Président !

Anicet Benoit Kamseu à Yabassi

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