Paris, la ville des lumières, a été récemment le théâtre d’un incident diplomatique à la fois étonnant et révélateur lors du Sommet sur un nouveau pacte financier. Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre camerounais des Travaux Publics, et Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Économie, ont été remarquablement exclus de la délégation officielle par le président Paul Biya lui-même, semant le trouble et provoquant une onde de choc qui se répercute encore au Cameroun.
Un écartement inattendu
En effet, le président Biya n’était apparemment pas au courant de la composition complète de la délégation officielle quittant Yaoundé pour Paris. Sa surprise a été grande lorsqu’il a découvert que Nganou Djoumessi et Alamine Mey faisaient partie de l’équipe. Un incident qui souligne la profondeur des fissures au sein de l’administration camerounaise et qui a été largement relayé sur 237online.com.
Un sommet dédié aux finances
Le sommet de Paris était axé sur les finances, un domaine de compétence directe de Louis Paul Motaze, ministre des Finances, et de Le Jeune Mbella Mbella, ministre des Relations Extérieures, pour des raisons diplomatiques. La présence des ministres des Travaux Publics et de l’Économie était donc inopportune et inexpliquée.
Des répercussions au Cameroun
La décision de Paul Biya de retirer Djoumessi et Mey du sommet a créé une situation tendue et a provoqué un émoi considérable au Cameroun. Le Président Biya, d’après les informations disponibles, aurait même interrogé: « Celui des travaux publics là, il vient faire quoi ici? Il a déjà fini l’autoroute Douala-Yaoundé? »
Ces incidents nous rappellent que le chemin vers une gouvernance cohérente et unifiée reste semé d’embûches, non seulement sur le plan national, mais aussi sur la scène internationale. Les yeux du Cameroun, et du monde, sont désormais tournés vers l’avenir, dans l’espoir d’une résolution rapide et satisfaisante de ces dissensions internes.
