L'etat signe une convention avec des privés pour l'amélioration de la production de maïs

Une convention entre le MINADER et deux opérateurs économiques a été signée vendredi dernier afin d??améliorer la production du maïs au Cameroun. Malgré une augmentation de la production de 1500000 (un million cinq cent mille) tonnes, ces trois dernières années, la filière maïs du Cameroun n??arrive pas encore à

satisfaire les besoins nationaux et ceux de la sous-région. Afin de combler le déficit, le MINADER (ministère de l??agriculture et du développement rural) a amorcé plusieurs initiatives de développement général et local de cette filière. D??où l??importance de la convention de partenariat signée vendredi dernier à Yaoundé, entre le MINADER représenté par le vice Premier ministre, ministre de l??Agriculture et du Développement rural, Jean Kueté, et deux opérateurs économiques, à savoir, le GIC KAWTAL NDEMRI (représenté par son secrétaire général, Amadou Abbo) et la société camerounaise GREENLAND, (que représentait sa présidente, Pascaline Tchale). Cette collaboration consiste entre autres pour le MINADER à mettre à la disposition de ces deux structures, 3000 hectares de terrain pour chacune, pour une durée de cinq ans renouvelables avec possibilité d??extension, et de leur apporter un soutien et un encadrement technique et matériel. Pour le vice Premier ministre, Jean Nkueté, « l??implication des opérateurs économiques nationaux est un enjeu essentiel pour aider le MINADER à relever le défi de la filière maïs. En effet, le développement de l??agriculture en général, et de la filière maïs en particulier est un impératif majeur, de part son importance dans l??alimentation de la population ». La mise en place de ces deux projets permettra au Cameroun d??augmenter de l??ordre de 40,000 tonnes par an, la production du maïs dans un délai très court (trois mois à peine). En outre, ce partenariat aura des retombées positives sur le plan socio-économique, notamment le renforcement de la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et le chômage avec la création des emplois, et même la protection de l??environnement à travers une utilisation contrôlée des pesticides.
Emmanuel ETOUKE EBOUELE, Cameroon Tribune

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