Washington est prêt à réduire les exercices en Europe si la Russie fait la même chose

Washington

Les États-Unis sont prêts à réduire un certain nombre d’exercices en Europe si la Russie applique le principe de réciprocité. Cela a été annoncé par le porte-parole du Pentagone, John Kirby, dans une interview donnée à la journaliste américaine Greta van Sustern.

Kirby a commenté les négociations avec la Russie sur les propositions de Moscou concernant les garanties de sécurité. « Lorsque nous avons entamé ces discussions avec lui [le président russe Vladimir Poutine, ndlr], nous étions prêts à offrir quelque chose si la Russie rendait la pareille. Par exemple, réduire, peut-être, l’ampleur et la portée de certains de nos exercices sur le continent, mais cela exigera la réciprocité de la Russie. Ils [la Russie, ndlr] ne voulaient pas y aller », a-t-il dit. « Donc, encore une fois, nous ne fermons pas la porte aux négociations. Il a encore de l’espace pour cela, mais nous devrons voir où cela mène. »

Le porte-parole a ajouté que, Washington était prêt à travailler avec Moscou sur de telles propositions, mais n’était pas d’accord pour interdire l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan. « Vladimir Poutine ne peut pas opposer son veto à l’adhésion d’un pays à l’Otan ou à un candidat à l’adhésion dans une organisation. Ce n’est pas à Vladimir Poutine de décider […] », a ajouté M. Kirby. Il a affirmé que la Russie « continuait de renforcer ses forces à la frontière avec l’Ukraine et autour d’elle, ainsi qu’en Biélorussie ».

Les États-Unis et l’Otan ont remis mercredi dernier à la Russie des réponses écrites aux propositions de Moscou concernant les garanties de sécurité. La partie américaine a demandé que les textes de ces documents ne soient pas rendus publics, mais le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg avaient divulgué leurs principales dispositions. Selon ces déclarations, l’Occident n’a pas fait de concessions de principe à la Russie, mais a tracé des orientations pour de nouvelles négociations.

Récemment, dans les pays occidentaux, ainsi qu’à Kiev, il y a eu des déclarations sur une éventuelle invasion russe de l’Ukraine. Le secrétaire de presse du président de la Fédération de Russie, Dmitri Peskov, a qualifié ces informations d’escalade de tension vide et sans fondement. Il a souligné que la Russie ne représentait une menace pour personne. Dans le même temps, M. Peskov n’a pas exclu la possibilité de provocations pour justifier de telles déclarations et a averti que les tentatives d’utiliser la force pour résoudre la crise dans le sud-est de l’Ukraine auraient les conséquences les plus graves.

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